Quand faut-il traiter ?
Le déroulement de la prise en soins du cancer de la prostate dépend du stade évolutif de la maladie. Si le cancer a été dépisté alors que la personne ne souffre pas de symptôme, que le cancer est localisé et à faible risque évolutif, une surveillance régulière et répétée est privilégiée.
Elle consiste en un dosage sanguin du taux de PSA (Antigène Prostatique Spécifique), d’un toucher rectal et de biopsies de contrôle pour juger de l’évolution du cancer.
Si, au cours de cette surveillance, le cancer de la prostate s'aggrave et entraine des répercussions sur la vie quotidienne et/ou sur l’espérance de vie de la personne, un traitement est mis en route en concertation avec le patient.
Les méthodes de traitement
Le programme de cure choisi peut faire appel à plusieurs techniques de traitement dont les plus courantes sont :
- Une prostatectomie : retrait chirurgical de la prostate
- Une radiothérapie : destruction des cellules cancéreuses par rayon
- Une hormonothérapie : blocage des hormones responsable du développement du cancer
- Une chimiothérapie : destruction des cellules cancéreuses par des médicaments administrés le plus souvent par injection intraveineuse
Conjointement à ces traitements, des soins de support peuvent être mis en place dans le but d’améliorer la qualité de vie des patients et de leur entourage sur les plans physique, psychologique et social. Ils aident à mieux vivre avec sa maladie et à gérer les effets indésirables potentiels des traitements.
Les soins dits de support
Les soins de support comprennent des soins de types médicaux, des interventions non médicamenteuses et du bien-être. Ils peuvent être proposés, en physique et via le digital, dès le début de la prise en charge à l’annonce, pendant et après les traitements (post-cancer).
En fonction des besoins de la personne, une prise en soins multidisciplinaire pourra être proposée avec par exemple un kinésithérapeute pour de l’activité physique adaptée, un diététicien pour assurer un suivi nutritionnel, un psychologue, un algologue (spécialiste de la douleur), ou encore un spécialiste de la sexualité.
Si des inquiétudes se présentent sur la situation familiale, financière ou professionnelle, une assistante sociale peut également répondre aux questionnements et accompagner dans les démarches.
Le recours à un soutien psychologique
A toutes les étapes de la prise en soins, du diagnostic à la fin du traitement, les émotions s'enchaînent comme dans les montagnes russes. Les symptômes liés aux troubles urinaires et sexuels peuvent engendrer une perte de confiance et d'estime de soi. Un soutien psychologique peut être bénéfique pour s’informer sur les conséquences émotionnelles du cancer et aider à gérer ses émotions.
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