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Maladies
Garder confiance en soi face aux changements corporels liés au cancer du sein
Le cancer du sein entraîne des modifications et des changements qui viennent bouleverser le quotidien. Comment soigner les maux liés à la chimiothérapie et à la chirurgie ?

Le cancer du sein entraîne des modifications et des changements qui viennent bouleverser le quotidien. Les rendez-vous médicaux, les examens et les traitements rythment une nouvelle routine quotidienne. À ces changements d’habitudes, s’ajoutent les changements physiques qui peuvent parfois peser sur le moral (1).

Alors comment faire pour conserver sa qualité de vie et préserver son bien être ?

Voici quelques astuces pour booster l’estime de soi.

La perte de cheveux (2)  

C’est un effet secondaire souvent redouté de la chimiothérapie car il est perçu comme un signe extérieur de maladie et comme une atteinte à la féminité. En dehors de cette maladie, de nombreuses femmes font désormais le choix de se raser le crâne dans un élan libérateur et créatif ! C’est peut-être le moment de rejoindre ce mouvement et d'explorer sa nouvelle féminité ?

Vous pouvez aussi vous orienter vers les foulards colorés et apprendre à les nouer de différentes façons. C’est un accessoire utile pour reprendre le contrôle de votre apparence.

Enfin, il est possible d’avoir recours au port de perruques. Il vous faut alors vous tourner vers un spécialiste prothésiste capillaire. Pour vous orienter, l’Institut National du Cancer (INCA) a créé la carte interactive des perruquiers. Le professionnel saura vous conseiller en fonction de la morphologie de votre visage et de vos goûts. Certaines perruques sont particulièrement réalistes tout en étant confortables. Vous pouvez choisir une coupe proche de votre coiffure habituelle ou bien en profiter pour tenter des coupes et couleurs que vous n’avez jamais osés essayer. Lorsque la perruque est prescrite et en fonction du modèle choisi, la sécurité sociale et certaines mutuelles prennent en charge une partie ou l’intégralité de son prix.

L’opération du sein

L’intervention que l’on appelle la mastectomie partielle ou totale a pour objectif de retirer la tumeur en enlevant une partie ou la totalité du sein. C’est un changement corporel important qui peut déstabiliser le rapport à son image et fragiliser sa féminité (1)

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Voici nos suggestions pour se réconcilier avec sa poitrine à la suite d’une opération du sein :

  • Le massage de sa cicatrice

Après avis médical, vous pouvez masser quotidiennement votre poitrine et les cicatrices avec une huile naturelle sans huile essentielle et compatible avec vos traitements. En regardant et touchant régulièrement cette nouvelle trace d’étape de la vie sur votre corps, vous l'acceptez plus facilement comme faisant partie de vous.

  • La reconstruction mammaire

C’est une intervention chirurgicale qui consiste à recréer le sein en posant une prothèse. Elle n’est pas obligatoire mais elle peut participer à laisser la maladie derrière soi et se sentir à nouveau en paix avec son corps. Cette intervention de reconstruction ne peut avoir lieu qu’après la fin des traitements et le type d’intervention doit être défini avec le chirurgien. Quelques mois après cette reconstruction, il est possible de recréer un mamelon via une greffe de peau (3)(4)(5). Cette chirurgie est le plus souvent prise en charge par l’Assurance maladie.

  • Le soutien-gorge à prothèse  

Il est possible de recréer l'apparence du sein avec des prothèses mammaires externes. Pendant la période suivant l’opération, vous pouvez vous tourner vers des modèles confortables tels que des brassières post opératoires. Lorsque vous aurez cicatrisé, vous pourrez choisir des modèles de lingeries très élégantes qui vous offrent féminité et confort !

Il existe aussi des maillots de bains postopératoires avec une prothèse intégrée et compatible avec la baignade, pour profiter pleinement de vos sorties plages.

  • Les autocollants tétons réalistes

Donnant l’illusion d’un téton visuellement et par sa texture, ils se placent à l’aide d’une colle respectueuse de la peau et tiennent toute la journée ! Vous pouvez choisir des modèles standards ou bien les faire réaliser sur mesure avec des modèles adaptés à la morphologie du sein, à la couleur de peau et de similaire au téton du sein conservé.

  • Les tatouages

Ils peuvent également recréer le téton de façon réaliste et cette fois permanente. Aussi, certains artistes tatoueurs mettent leur art au service des patientes en proposant des tatouages ornementaux pour venir habiller les cicatrices de mastectomie.

Bibliographie

1. Informations sur les implants mammaires - Ministère de la Santé et de la Prévention

2. Qualité de vie des femmes atteintes du cancer du sein traitées dans un centre de radiothérapie à Caruaru, Pernambuco, Brésil - PMC

3. La chute des cheveux sous chimiothérapie | Vivre comme avant

4. Fiche d’information patiente - reconstruction mammaire HAS

5. Cancerdusein.org - La reconstruction mammaire

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Maladies
Françoise - Accompagner son mari dans le suivi de son diabète de type 2
Françoise, 60 ans, nous livre son témoignage sur l’accompagnement de son mari dans le suivi de son diabète de type 2

Françoise, 60 ans, nous livre son témoignage sur l’accompagnement de son mari dans le suivi de son diabète de type 2. Aide à domicile la journée et aidante de son mari le soir, Françoise nous invite dans son quotidien.

Peux-tu te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Françoise, j’ai 60 ans et je suis aide à domicile en Bretagne depuis plusieurs années.

Quelle est la personne que tu as accompagnée ?

Au cours des dernières années, j’ai accompagné plusieurs de mes proches. Cela a débuté par mon père qui était atteint de la maladie d’Alzheimer.

J’accompagne aujourd’hui ma mère qui est en insuffisance cardiaque et rénale ainsi que mon mari depuis maintenant 1 an. Mon mari a été diagnostiqué d’un diabète de type 2 en août 2021.

Quelle a été ta réaction lorsque tu as appris que ton mari était atteint d’un Diabète de Type 2 ?

Malheureusement, cela n’a pas été une surprise... Moi-même travaillant au quotidien avec des personnes atteintes d’un diabète de type 2, je l’ai mis plusieurs fois en garde sur son hygiène de vie : alimentation à revoir, activité physique à pratiquer, etc.

D’aussi loin que je me souvienne, c’est une personne qui mange très très sucré : beaucoup de gâteaux industriels, beaucoup de bonbons et malheureusement trop peu de fruits et légumes. Ses repas n'étaient pas équilibrés depuis plus de 10 ans.

Cependant, lorsque le diagnostic a été posé, je lui ai tout de suite dit que je serais à ses côtés afin de l’aider dans son quotidien. Nous avons donc décidé de mettre une routine alimentaire en place et de reprendre une activité physique quotidienne.

Avais-tu connaissance de cette pathologie et ce que cela impliquait sur le quotidien ? Quelle était ta représentation de cette pathologie ?

Je connaissais de nom et bien évidemment par mon métier. Mais, je ne savais pas ce que cela pouvait impliquer au quotidien. Je n’avais pas conscience de tout ce qu’il devait changer dans notre quotidien. Je ne connaissais pas les traitements également.

Pour moi, le diabète de type 2 était lié à des personnes qui mangent trop de sucre. J’ai bien compris maintenant que cela pouvait être lié également à des facteurs extérieurs.

Votre relation a-t-elle été impactée à la suite de ce diagnostic ?

Non, pas du tout et au contraire. Dorénavant, nous cuisinons ensemble afin de trouver des plats plaisirs et qui lui conviennent car il est important de pouvoir allier les deux.

Quelles sont les choses que tu as mis en place pour jouer ton rôle d'aidante ?

Je fais attention lors des courses dorénavant, car j’avais la fâcheuse habitude d'acheter beaucoup de gâteaux et de confiseries. Je regarde les étiquettes nutritionnelles des produits que j’achète. J’avoue que je ne regardais pas du tout cela avant le diagnostic de mon mari.

J’ai acheté de nouveaux livres de recettes afin de changer des recettes habituelles. Nous avons mis en place une routine alimentaire composée de légumes verts.

Je l’accompagne également afin de faire des balades autour de chez nous.

J’essaye de trouver des informations vérifiées lorsqu’il a des questions sur sa maladie.

As-tu opéré des changements dans ton quotidien en tant qu'aidante ?

Oui, notamment sur l’alimentation. J’ai décidé de manger les mêmes repas que mon mari afin de l’aider dans son parcours de soins. Côté sport, je faisais déjà beaucoup de randonnée de mon côté et cela n’a pas changé.

Est-ce que ce rôle t'a permis d'en apprendre plus sur toi-même ?

Oui bien sûr, comme pour toute expérience. Il est important de se recentrer sur soi-même lorsque l’on aide plusieurs personnes de son entourage. Je suis également beaucoup plus compréhensive et tolérante.

As-tu pris contact avec d'autres aidants ou des associations pour améliorer ton parcours d'aidant ?

Non pas vraiment. Je pose l’ensemble de mes questions à mon médecin traitant. Je lis beaucoup de livres sur le diabète de type 2 et également beaucoup de magazines de santé.

Quel message souhaiterais-tu faire passer à d'autres aidants ?

Le message que j’aimerais faire passer à d’autres aidants, c’est qu’il est important de faire attention à sa santé mentale.

Pour ma part, j’aide 2 personnes proches et je travaille comme aide à domicile auprès de personnes fragilisées et âgées. J’avais tendance à m’oublier pendant plusieurs années et depuis que mon mari est lui-même touché par la maladie, j’ai pris conscience qu’il fallait prendre soin de soi.

Il ne faut pas craindre de consulter un professionnel de santé, psychologue ou psychiatre. Il y a également des groupes de paroles et des associations qui peuvent vous accompagner dans ce processus.

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Handicap
Hospitalisation
Maladies
Seniors
Etre soutenu.e financièrement
Toute une palette d’aides existe pour faire face aux conséquences d’une hospitalisation.

Vous avez besoin d’un soutien au quotidien

Ces aides sont destinées à vous faciliter les gestes quotidiens quand ils deviennent compliqués. Elles contribuent essentiellement au maintien à domicile. Seul un certain nombre de services sont pris en charge.
Un conseil : avant d'engager une dépense importante, pensez à demander une aide. Dans certains cas, vous pouvez même le faire en urgence, si vous faites face à un besoin inattendu.

Défiscalisation et crédit d’impôt pour les services à la personne

Vous pouvez recourir à des services d’aide à la personne pour compenser votre perte d’autonomie. Vous déduisez de vos impôts la moitié des sommes dépensées. Si vous êtes non imposable, cette somme vous est remboursée par les impôts. On parle alors de crédit d’impôt.
En savoir plus sur les avantages fiscaux

Votre complémentaire santé

Selon votre contrat et le motif de votre demande, vous pouvez également bénéficier d’une prise en charge financière par votre mutuelle pour la mise en place de prestations de services à domicile lors de votre retour à domicile.
Conditions : Eligibilité des droits
Contacts : Votre mutuelle

Prestation de Compensation du Handicap (PCH)

Cette aide vous permet de financer les dépenses liées à un handicap, lorsque vous peinez ou ne parvenez pas à réaliser certaines tâches par vous-même.
Conditions : Moins de 60 ans, sauf exception - Taux d’incapacité - Ressources - Résidence.
Contact : Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)

Vous souhaitez adapter ou équiper votre logement

Vous souhaitez rester à votre domicile mais son aménagement vous pose des difficultés. Vous pouvez solliciter des aides pour en faire un lieu plus sûr et plus adapté à vos capacités. Elles s’ajoutent à des aides au quotidien également mobilisables comme l’APA et la PCH.

Les aides de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH)

L’Agence Nationale de l’Habitat prend en charge de 35% à 50% du montant des travaux destinés à améliorer votre logement. L’importance de l’aide s’adapte à votre niveau de ressources.
Conditions : Logement – Niveau de dépendance - Ressources
Contact : ANAH
En savoir plus sur l’aménagement de votre logement

L’Assurance maladie et votre complémentaire santé

Certains équipements techniques sont pour partie pris en charge et donc remboursables. Ils doivent faire l’objet d’une prescription médicale. La prise en charge ne dépasse pas un certain plafond, alors demandez toujours un devis et l’avis de votre mutuelle.
Conditions : Prescription médicale
Contacts : CPAM – Votre mutuelle
En savoir plus sur les équipements techniques et leur prise en charge

Vous avez besoin d’aide à votre retour d’hospitalisation

L’Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH) est destinée aux retraités de plus de 65 ans, qui ont besoin d’un temps de réadaptation à domicile, suite à un séjour à l’hôpital. Cette aide prend en charge une partie des frais d’aide à domicile, dans la limite de 1800 euros par mois. La CPAM, votre mutuelle ainsi que les Caisses de retraite proposent également des aides si vous n’êtes pas éligible à l’ARDH.
Contacts : Services social hospitalier – CPAM – Mutuelle – Caisse de retraite
Comment s’organiser en cas d’hospitalisation ?

Vous souhaitez compléter votre revenu

Lorsque votre revenu est faible, vous pourriez bénéficier d’un complément. Ces aides ne sont pas attribuées pour des dépenses en particulier, vous donnant plus de liberté dans la gestion de votre budget.

L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)

L’AAH est un revenu minimum attribué aux personnes en situation de handicap. Elle peut être versée en intégralité ou compléter une autre source de revenu.
Conditions : Âge - Nationalité - Taux d’incapacité - Ressources
Contact : Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)

Vous recherchez une aide pour vous loger

Que ce soit à domicile, en établissement, en résidence… il est possible de percevoir une aide quand vos ressources sont insuffisantes pour faire face au coût de l’hébergement. Attention, certaines aides dépendent du conventionnement de l’établissement alors n’hésitez pas à faire préciser ce point par le bailleur.

Aide Personnalisée au Logement (APL) et Aide au Logement Social

L’Aide Personnalisée au Logement et l’Aide au logement social prennent en charge une partie de votre loyer ou des mensualités d’emprunt si vous êtes propriétaire. Les personnes âgées résidant en établissement peuvent en bénéficier. Pour percevoir l’APL, le logement ou la chambre en établissement doivent être conventionnés. S’ils ne le sont pas, il est possible de demander l’ALS.
Conditions : Situation familiale – Lieu de résidence - Ressources
Contacts : Caisse d’Allocations Familiales (CAF) – Sécurité sociale agricole (MSA)

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Maladies
Faire du sport avec son diabète de type 2
La première étape de la prise en charge du diabète de type 2 repose sur la mise en place de mesures hygiéno-diététiques. Quelles sont ces mesures et comment les mettre en place ?

Faire du sport avec son diabète de type 2

La première étape de la prise en charge du diabète de type 2 repose sur la mise en place de mesures hygiéno-diététiques.

Ces mesures consistent à effectuer une activité physique de trente minutes par jour et de suivre un régime alimentaire équilibré. L’objectif étant de réguler la glycémie (taux de sucre dans le sang).(1)

Pourquoi faire du sport ?

Les complications entraînées par le diabète de type 2 peuvent faire leur apparition dès 10 à 20 ans de glycémie non contrôlée. Augmenter son activité physique permet un meilleur contrôle de la glycémie et donc de diminuer significativement le risque de complications à long terme. (2)

De quelles façons ?

Le sport permet de consommer le sucre présent dans le sang pour fournir de l’énergie aux muscles nécessaire à l’effort. Elle va aussi spécifiquement lutter contre l’insulino résistance en faisant diminuer la quantité de graisse intra abdominale. L’organisme utilise alors mieux l’insuline et le glucose(2) pour son bon fonctionnement.

L’hémoglobine glyquée (HB1Ac, hémoglobine sur laquelle s'est fixée une molécule de glucose) est le paramètre de référence pour évaluer les bénéfices de l’activité sportive. Elle se mesure par un bilan sanguin et reflète le taux de glycémie des 3 derniers mois. Lorsque l’hémoglobine glyquée est dans les valeurs normales, cela veut donc dire que la glycémie est contrôlée de façon durable.

Quelle(s) activité(s) physique(s) pratiquer ?

L’activité physique est définie par tous les mouvements sollicitant le corps en augmentant les dépenses d’énergie (3) . La HAS (haute autorité de santé) recommande de lutter contre la sédentarité mais ne spécifie pas le type d'activité que vous pouvez adopter. L'important c'est d’avoir une activité régulière qui vous fait plaisir !

Différentes possibilités s’offrent à vous : vous pouvez, par exemple, débuter par 30 min de marche quotidienne. C’est une activité couramment pratiquée car elle ne demande pas d’équipement et s’intègre facilement dans un quotidien. Cependant si vous souffrez d’arthrose ou de neuropathie périphérique (atteinte des nerfs des pieds par exemple) la marche n’est pas la pratique la plus conseillée. Vous pouvez vous tourner vers des sports à moindre impact tels que la natation, le vélo, l’aquagym ou encore le Tai chi chuan (gym douce). (4)

Aucun sport n’est interdit, alors si votre état vous le permet vous pouvez pratiquer des sports plus intenses : jogging, football, tennis …

Si vous vous sentez un peu perdu dans tous ces choix, vous pouvez consulter un professionnel. La prescription individualisée et progressive d’activité physique par un médecin permet de vous guider dans la réduction de la sédentarité et le maintien de l’activité sur le long terme. (1)

La manière la plus efficace d’augmenter l’exercice physique reste de modifier votre quotidien de façon plus générale en adoptant les bons réflexes  

Finis les escalators et la voiture. Quand on le peut, on se déplace à pied ou à vélo et on monte les escaliers. Chaque petit effort de la journée compte et vous apportera des bénéfices. Aller au marché, acheter sa baguette ou son journal sont autant de bonnes raisons de rester actif en joignant l’utile à l’agréable.

Et l’APA dans tout ça ?

L’activité physique adaptée (APA), c’est du “sport sans ordonnance". Cela permet d’intégrer la pratique sportive à la prise en charge d’un patient tout en s’adaptant à ses capacités. Vous pouvez bénéficier de l’APA sur prescription de votre médecin traitant. Il y formulera les objectifs thérapeutiques en précisant les contre-indications s'il y en a. Vous serez ensuite accompagnés par des éducateurs formés (kinésithérapeutes, ergothérapeutes, techniciens de pratique sportive…) qui vous proposeront un programme en fonction de votre bilan de santé et des objectifs fixés par votre médecin. Vous êtes alors encadrés dans une pratique sportive efficace et sans danger.  

Vous pouvez vous rendre dans l’une des 436 maisons Sport-santé pour obtenir un accompagnement personnalisé.  Vous pouvez trouver la structure la plus proche en consultant cet annuaire en ligne.

À savoir : Ces services ne sont pas pris en charge par le régime obligatoire de sécurité sociale. Certains organismes (mutuelles, comités d’entreprises, etc.) peuvent rembourser tout ou partie de votre achat. Renseignez-vous auprès des organismes desquels vous dépendez.

Quelle durée pour avoir de réels bénéfices sur sa santé ?

Si vous débutez, il est vivement conseillé d’y aller en douceur afin d’éviter de se blesser ou de se décourager. Vous pouvez, par exemple, répartir les moments d’activités physiques par périodes de 10 minutes dans la journée. Au fil du temps et lorsque vous vous sentirez plus à l’aise, vous pourrez augmenter les durées.

Respectez votre rythme ! L’important c’est de bouger dès que vous pouvez.

En toute logique, la durée recommandée dépend du type d’activité vers lesquelles vous vous tournez. Les pratiques sportives intenses nécessitent une durée de pratique moins longue que les activités plus modérées. (3)

Quel est le meilleur moment pour pratiquer une activité physique ?

Quand vous le pouvez et le souhaitez ! L’important c’est la régularité. (4)

Idéalement une pratique quotidienne est à mettre en place afin d 'observer des bénéfices. Ainsi il vaut mieux miser sur une activité modérée tous les jours que sur une activité intense plus occasionnelle.

Toutefois, il est intéressant de pratiquer une activité en post prandial, c'est-à-dire après un repas, car c’est le moment où la glycémie est la plus élevée. La pratique sportive permet alors de consommer le glucose en excès pour faire fonctionner vos muscles.

Comment gérer ma glycémie en pratiquant du sport ?

Lors d’un effort physique, il est important de prévenir le risque d’hypoglycémie. Pour éviter tout tracas et pratiquer une activité en toute sécurité, vous pouvez consulter votre médecin qui vous guidera sur les bonnes habitudes (alimentation, prise de traitement…) à mettre en place avec une activité sportive. (5)

Trouver la motivation et ne pas se décourager est souvent un véritable challenge. Mais on se rend vite compte des nets bénéfices sur sa santé physique mais aussi sur son épanouissement social.

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Aidants
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Maladies
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Financement des SSIAD et remboursement des prestations, comment ça marche ?
Un membre de votre famille ou vous-même faites face à un besoin de soins et souhaitez que ceux-ci soient administrés au domicile ? Voici quelques informations pour vous aider à décrypter le financement des Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD).

Un membre de votre famille ou vous-même faites face à un besoin de soins et souhaitez que ceux-ci soient administrés au domicile ? Voici quelques informations pour vous aider à décrypter le financement des Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD). Ces structures, nées en 1981, organisent les soins médico-sociaux à dispenser au sein même du foyer. Leur but est de lutter contre la perte d'autonomie et l'isolement. Elles sont un maillon essentiel dans le maintien à domicile des personnes âgées. Découvrez comment fonctionnent les aides et comment organiser le quotidien de vos proches ainsi que les conditions de financement des SSIAD.


Conditions d'éligibilité aux SSIAD

Les SSIAD concernent les personnes âgées de plus de 60 ans ou les personnes de moins de 60 ans atteintes d'un handicap, ou présentant des pathologies chroniques qui exigent l'administration régulière de soins sans pour autant relever de l'hospitalisation à domicile (HAD). Les SSIAD peuvent également concerner des malades atteints d'une affection en phase aiguë, mais ne relevant cependant pas d'une hospitalisation.

Un SSIAD est attribué sur prescription d'un médecin qui évaluera vos besoins ou ceux de vos proches. Ce sera ensuite au tour de l'infirmier coordinateur du SSIAD d'établir un programme comprenant des soins médicaux, des soins de base ou des soins d'hygiène appropriés. Un SSIAD est également habilité à accomplir des actions d'éducation et de prévention auprès des aidés.

Le but est de permettre le maintien à domicile des personnes âgées et des personnes handicapées. Car éviter, retarder ou abréger une hospitalisation, c'est souvent, pour nos proches, le meilleur moyen de retrouver au plus vite des repères familiers, et ainsi maintenir les fonctions cognitives, sociales et physiques essentielles.

Différences entre SSIAD et HAD

L'HAD ou hospitalisation à domicile, est un dispositif permettant aux malades atteints de pathologies graves et nécessitant des soins techniques et médicaux complexes de poursuivre leur traitement à domicile plutôt qu'à l'hôpital. Le patient peut ainsi rester dans un cadre familier et y recevoir des soins 7j/7 et 24h/24 si son état l'exige.

Comme dans le cas d'un SSIAD, l'HAD est prescrite par un médecin. Elle est accordée sans condition d'âge. Seuls la gravité des suites opératoires ou le caractère complexe des soins requis justifient sa mise en place.

Son coût est également différemment évalué et pris en charge. En effet, l'HAD fonctionne comme une hospitalisation. Le prix de la journée (hors frais d'hébergement puisque le patient reste à son domicile) est pris en charge par la CPAM à hauteur de80 % du tarif conventionnel. Les dépassements de ce tarif (encore appelés « reste à charge ») sont pris en charge par votre mutuelle.

Ce qui est pris en charge dans le financement de votre SSIAD

Lorsque le médecin délivre une prescription donnant droit à un SSIAD, les frais relatifs à celui-ci sont totalement pris en charge par la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM). La CPAM avance tous les frais et vous n'aurez rien à débourser.

Cette prise en charge comprend les salaires de tous les intervenants médicaux et paramédicaux concernés par votre protocole de soins ou celui de vos proches ainsi que les frais relatifs à ces mêmes soins. En revanche, elle ne tient pas compte des dépenses hors protocole de soins. Et c'est là que d'autres aides peuvent s'avérer nécessaires comme l'APA, par exemple.

Quelles sont les aides disponibles en complément des SSIAD ?

Nous l'avons dit plus haut, les SSIAD sont entièrement pris en charge par la CPAM. Cependant, vos proches peuvent avoir besoin d'un type d'aide complémentaire non compris dans les SSIAD. Par exemple, l'intervention d'une aide-ménagère à domicile ou bien un aménagement du lieu de vie pour améliorer leur sécurité et leur autonomie. Il en existe un certain nombre :


Sources :

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Seniors
Face à la perte d'autonomie : premières pistes d'action
Être épaulé au quotidien, c’est possible. Sollicitez des aides humaines, techniques ou financières.

Sollicitez des aides humaines, techniques ou financières

Être épaulé au quotidien, c’est possible. Un professionnel peut intervenir chez vous grâce aux services à la personne. Vous pouvez également résoudre un problème en trouvant le bon équipement technique. Tout cela a certes un prix mais il existe aussi des aides financières et fiscales. En faire la demande n’est pas si compliqué quand on s’adresse au bon interlocuteur.

Posez-vous la question : suis-je bien chez moi ?

Il est naturel de vouloir rester chez soi, quel que soit votre état de santé. Mais cela n’empêche pas d’aménager votre domicile pour s’y sentir toujours bien. Du tapis antidérapant aux travaux plus lourds, l’éventail de solutions est large. Prenez conseils auprès de professionnels de la dépendance pour bien choisir et connaître les aides disponibles.
Vous pouvez également choisir de vivre ailleurs pour vivre mieux. Un logement plus adapté, plus entouré, voire médicalisé est aussi parfois la meilleure réponse à la perte d’autonomie.

Évitez de rester seul

La perte d’autonomie provoque fréquemment un isolement accru : moins de sociabilité, moins de stimulations extérieures. Au final, votre moral et votre santé se dégradent davantage. C’est aussi vrai pour certains aidants. Ils n’ont plus de place dans leur emploi du temps pour s’occuper d’eux-mêmes.
Être dépendant ou être aidant ne signifie pas que vous deviez vous couper du monde. Des lieux d’accueil sont conçus pour vous proposer des activités et renouer du lien social, sans risque ou perte de confort. Pour les aidants, c’est l’occasion de bénéficier d’un temps de répit, un temps qui n’appartient qu’à soi.

L’expérience de Jean et Marcelle

Un jour, Marcelle est tombée, se blessant tout un côté (jambe et bras). Une opération n’est pas nécessaire. Elle reste cependant fragilisée et ne peut plus se déplacer comme avant.
Jean et Marcelle doivent faire des travaux dans la maison afin que Marcelle puisse continuer à vivre en toute autonomie. Les coûts sont trop importants. Sur les conseils de leur petit-fils, Jean et Marcelle font le choix de regarder les offres d’hébergement. Non loin de chez eux une résidence autonomie existe…. Ils vont faire une visite et se rendent compte que cette solution se rapproche de leur souhait et surtout offre les services nécessaires. De plus, financièrement, l’établissement est relativement modéré, cela reste donc en cohérence avec leur budget.

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Aidants
Handicap
Hospitalisation
Maladies
Seniors
Etre accompagné.e dans les démarches
Il est fréquent de se sentir désarmé quand on est aidant : des aides existent mais par où commencer ?

Votre premier réflexe : se diriger vers des lieux d’information généralistes

De manière générale, les lieux d’informations généralistes facilitent vos premières démarches.

Le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) est présent dans chaque commune, au sein même des Mairies pour les plus petites d’entre elles.

Le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination) s’adresse plus spécifiquement aux seniors.

La MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) assiste les personnes atteintes d’un handicap et leurs proches.

Pour les questions de santé

  • Pour avoir des information sur l’accès aux soins et leur remboursement, adressez- vous à votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Votre mutuelle apporte des informations complémentaires.
  • Concernant le parcours de soins, le médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Pour les soins à domicile, il vous orientera vers un SSIAD (Services de Soins Infirmiers à Domicile).
  • En cas d’hospitalisation, le service social hospitalier est une aide précieuse pour être au clair sur les conditions de prise en charge et les démarches à entamer avant la sortie de l’hôpital.
  • Pour les soins aux personnes âgées, les gériatres jouent un rôle essentiel de coordonnateur, afin d’assurer un meilleur suivi du patient.
  • Il existe également des réseaux associatifs ou publics en fonction du type de pathologie dont souffre votre proche. Par exemple, le dispositif MAIA centralise l’aide apportées aux personnes souffrant de maladie d’Alzheimer.

Sur les questions touchant au logement

Avec la perte d’autonomie se pose également des questions en matière de logement. La CAF renseigne sur les aides pour payer le loyer d’un domicile ou alléger le coût de l’hébergement en établissement. Pour les travaux d’adaptation du logement, c’est vers l'ANAH qu’il faut se tourner.

En fonction de l’âge : les organismes de retraite

Selon son parcours et son âge, la personne que vous aidez peut dépendre d’un organisme de retraite : CNAV, MSA, CARSAT, AGIRC-ARRCO… Vous y trouverez des dispositifs d’aide supplémentaires.

Des conseils venus « du terrain »

Les associations d’aidants sont l’occasion de rencontrer des aidants proches de chez vous. Beaucoup transmettent leur expérience du terrain. Où trouver un formulaire ? Quel numéro appeler pour avoir le bon renseignement ? Toute une mine d’informations pratiques à partager…

Être soutenu en tant qu’aidant

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Aidants
Être soutenu.e en tant qu’aidant
Aider un proche est vite chronophage et vous pouvez vous sentir submergé par la tâche. Il existe un ensemble d’aides qui peuvent vous faciliter la vie.

Les professionnels : faciliter le maintien à domicile

Si vous faites le choix d’accompagner un proche en perte d’autonomie à domicile, sachez qu’il existe un ensemble d’aides qui peuvent vous faciliter la vie. Vous pouvez faire appel à des professionnels de l’accompagnement et du soin.

En savoir plus sur les aides disponibles ?

Les aidants : des réseaux d’entraide très utiles

Les associations d’aidants sont là pour répondre à votre besoin de conseils, voire de formations. Ce sont aussi des lieux d’échange et d’écoute, indispensables lorsqu’on se sent perdu et découragé. Elles sont présentes sur l’ensemble du territoire français. Certaines sont généralistes, d’autres spécialisées autour d’une pathologie.
Au sein de ces associations, vous pouvez :

  • partager votre ressenti et votre expérience et vous sentir plus facilement compris
  • trouver des solutions pratiques, adaptées à la dépendance de votre proche, à sa maladie.
  • être orienté vers des aides que vous ne connaissiez pas…
  • suivre des formations pour renforcer vos compétences d’aidant
Quelques liens utiles (liste non exhaustive)

Vos proches : à chacun sa façon d’aider

Vos proches sont une ressource, même si vous pouvez hésiter à les solliciter. Vos amis ou vos voisins sont aussi d’un secours utile. Tous n’interviendront pas de la même façon. Proposez-leur des tâches à leur mesure, qui collent avec leur emploi du temps, leurs compétences et leur tempérament. Vous ne perdez rien à demander et vous serez surpris de l’envie qu’ont les gens d’aider.

Ces petites choses pour lesquelles vos proches peuvent vous aider

« Peux-tu me donner un coup de main pour…
…faire quelques courses en même temps que les tiennes ? »
…nous accompagner pour un rendez-vous médical ? »
…récupérer mon proche à son accueil de jour ? »
… réaliser des petits travaux pour que notre domicile soit plus adapté ? »
… animer la journée en passant un coup de fil et faire un peu de discussion ? »
…partager une activité de loisir ? »
…connaître les aides disponibles ? »
…faire une démarche administrative ? »

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Aidants
Être aidé.e financièrement
Être rémunéré comme Aidant ou bénéficier de l’Allocation Journalière d’Accompagnement d’une Personne en fin de vie… tout savoir !

Être rémunéré comme Aidant

Dans le cas où votre proche nécessiterait une attention particulière et continue, impliquant une diminution, voire un arrêt de votre travail, il pourrait vous rémunérer. La condition, avoir un statut de salarié.

Si votre proche bénéficie de l’APA :

Le principe de l’APA est d’apporter une aide permettant de financer un employé avec la mise en place d’un contrat de travail. Cependant, cet emploi ne peut être occupé par le conjoint ou la conjointe du bénéficiaire, au titre de l’obligation de secours à l’autre. Cet emploi peut toutefois être occupé par un membre de la famille s’il s’agit d’un enfant ou d’un petit-enfant de la personne aidée. Ces derniers peuvent donc prétendre au statut d’Aidant salarié.
Il est important que la personne bénéficiant de l’APA justifie auprès du Conseil Départemental, que l’utilisation des aides est conforme au Plan d’Aide prévu (nombre d’heures allouées, services…).

Bon à savoir

En 2019, le montant du salaire de l'aidant était calculé sur la base de 13,78 € brut de l'heure.

Si votre proche bénéficie de la PCH :

Si l’état de santé de la personne aidée requiert une aide totale pour les soins, l’hygiène du quotidien ainsi qu’une présence constante, un membre de la famille peut être employé comme salarié par son proche. En dehors de cette situation, l’aidant familial ne peut être salarié et donc rémunéré au titre d’Aidant.

Si votre proche ne bénéficie d’aucune aide :

Si la situation financière de la personne aidée permet de salarier une personne, en tant qu’aidant familial vous pouvez y prétendre. En effet, dans ce cas, l’aidé devient employeur et l’aidant familial devient le salarié. La rémunération peut se faire via le CESU ou un contrat de travail.

Bénéficier de l’Allocation Journalière d’Accompagnement d’une Personne en fin de vie

Une aide spécifique est accessible dans le cas où vous prenez soins d’un proche en fin de vie. Pour en faire la demande, vous devez :

  • bénéficier d'un congé de solidarité familiale. Il faut en formuler le souhait auprès de votre employeur 15 jours avant la date de début du congé.

ou

  • avoir transformé votre congé de solidarité familiale en période d'activité à temps partiel.

L’allocation n’est versée que si l'accompagnement de la personne s’effectue sur un lieu de vie. Les hôpitaux et structures apparentées ne sont pas éligibles. Cela peut être :

  • le domicile de la personne aidée
  • le domicile de la personne accompagnante ou celui d'une tierce personne
  • un EHPAD

Suivant la situation, cette allocation peut être partagée par une ou plusieurs personnes accompagnantes.

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Aidants
Être aidant tout en travaillant
52% des aidants déclarent avoir une activité professionnelle. Pas facile d’être disponible pour son proche...

Être aidant et salarié n’est jamais simple

Lorsque l’aide à un proche s’ajoute au travail, on observe un risque de décrochage professionnel. Le stress et la fatigue s’accumulent. Les journées sont trop courtes pour tout accomplir. La disponibilité prime sur la carrière. On en oublie de construire son propre avenir.

Proposez d’aménager son temps de travail

Face à ces difficultés, vous pouvez demander de réduire votre temps de travail ou d’aménager vos horaires. Il faut bien préparer sa demande, car rien n’est obligatoire pour l’employeur. Montrez que votre souci premier est de maintenir la qualité de votre travail. Consultez également votre convention collective. Certaines grandes entreprises mettent en place des programmes d’accompagnement des aidants.

Bénéficiez de congés si vous êtes aidants salariés

Il existe des congés spécifiques accessibles aux aidants sous certaines conditions :

  • Le congé de solidarité familiale pour s’occuper d’un proche en fin de vie. Ce congé dure 3 mois. Il est renouvelable une fois sur une période allant jusqu’à 6 mois. Il peut être pris à temps complet, partiel ou fractionné. Le salarié n’est pas rémunéré par son employeur durant sa période de congé. Pour compenser cette perte de salaire, la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) verse pendant 21 jour une allocation journalière. Pour cela, 2 conditions : l'aidant et la personne malade sont de la même famille et l’accompagnement se fait à domicile.
  • Le congé de proche aidant pour assister un proche très dépendant du fait d’un handicap ou de son âge avancé. D’une durée de 3 mois, il est renouvelable dans la limite d’un an. Le salarié ne perçoit aucune rémunération, sauf disposition conventionnelle particulière.
  • Le congé de présence parentale pour assister un enfant de moins de 20 ans gravement malade ou handicapé nécessitant une présence soutenue. Au total, l'aidant a droit à 310 jours de congés par enfant, pris sur une période de 3 ans. La Caisse d’Allocations Familiales (CAF) verse au salarié une Allocation Journalière de Présence Parentale (AJPP) pour chaque jour de congé.
  • Le don de jours de repos : un salarié renonce à tout ou partie de ses jours de repos non pris au profit d'un collègue parent d’un enfant gravement malade, ou ayant le statut de proche aidant. Ce don de jours de repos permet au salarié qui en bénéficie d'être rémunéré pendant son absence.

Devenir salarié aidant

Parfois, la charge est trop lourde et on est contraint de quitter son travail. Vous pouvez alors obtenir le statut de salarié aidant.Vous êtes rémunéré par votre proche dépendant grâce à l'Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ou la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Vous conservez ainsi des droits sociaux et cotisez pour la retraite. Vous avez le droit à des formations et à la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

Témoignage

Pour 75% des aidants, le rôle d’aidant provoque de la fatigue et du stress.

Je jonglais entre le travail, ma famille et mon père malade, en parant au plus pressé. A force de stress, je dormais mal. J’ai cumulé 3 arrêts de travail en 2 mois : c’était un signal d’alerte. En rencontrant d’autres aidants, j’ai appris à mieux organiser les aides disponibles. Depuis, j’ai moins l’impression d’être pris au dépourvu. J’arrive à planifier mes journées, sans léser personne.

Pierre, 52 ans, aidant auprès de son père

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Handicap
Enfance et handicap, un accompagnement évolutif
Le handicap chez l'enfant peut prendre différentes formes et se répercute dans tous les aspects de sa vie.

La reconnaissance du handicap

Le diagnostic de handicap doit d'abord être établi par un professionnel de santé (généraliste, pédopsychiatre...) pour faire reconnaître le handicap de l’enfant.

Une fois la reconnaissance effectuée, la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) devient l’interlocuteur unique pour l’ensemble des démarches à mettre en place.

Les aides financières principales

L’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH)

Il s'agit d'une prestation familiale versée par les caisses d’allocations familiales (Caf ou MSA pour les personnes qui relèvent du régime agricole). Cette allocation a pour but d’aider les familles à faire face aux frais supplémentaires qu’entraîne le handicap d’un enfant à charge de moins de 20ans. Cette allocation est octroyée sous condition de ressources et prend en compte l’âge et le degré de handicap de l’enfant.

L’Allocation journalière de présence parentale (AJPP)

Elle peut être versée si le parent s’occupe de son enfant gravement malade, accidenté ou handicapé. Il perçoit une allocation journalière pour chaque journée passée auprès de l’enfant (dans la limite de 22 jours par mois). L'AJPP peut être versée pour une période de 3 ans maximum. Cette allocation est soumise à certaines conditions telles que l’âge de l’enfant (moins de 20ans), le degré de handicap (attesté par un certificat médical) et la nécessité pour le parent d’interrompre son activité professionnelle au moyen d’un congé de présence parentale.

 

L’accès à l’éducation et au système scolaire

Selon le type et le degré de handicap de l’enfant, plusieurs modalités sont envisageables pour sa scolarité. Dans chaque département, une cellule d'accueil répond aux interrogations des familles concernant le parcours scolaire de leur enfant en situation de handicap. Un numéro vert unique 0 805 0805 110 (Information École Inclusive) permet de joindre, grâce à un serveur interactif et selon le besoin, soit la cellule départementale, soit la cellule nationale Aide handicap École.

L’école inclusive

Si le handicap de l’enfant le permet, celui-ci peut suivre son cursus en milieu dit ordinaire. Au préalable, un plan d’accompagnement personnalisé ou un projet personnalisé de scolarisation doit être constitué en lien avec la MDPH qui suit l’enfant, la famille et le corps enseignant de l’établissement d’accueil. Une auxiliaire de vie scolaire peut également être attribuée pour accompagner l’enfant durant la classe.

Les parcours spécialisés

En cas de handicap important ou nécessitant des soins médicaux fréquents, un parcours scolaire spécialisé et adapté au handicap peut être une meilleure solution pour l’enfant. Cette scolarisation peut s’effectuer dans des établissements spécialisés (Instituts Médico-Educatifs) ou à domicile grâce à des équipes pédagogiques et médicales (Services d’Education Spéciale et de Soins A Domicile).

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