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Aidants
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Aide au maintien à domicile : quels critères d'éligibilité et comment en faire la demande ?
L’aide au maintien à domicile, le parfait compromis pour continuer à profiter de son indépendance.

Pour vous comme pour vos proches, l’aide au maintien à domicile représente le parfait compromis pour continuer à profiter de son indépendance tout en bénéficiant d’un cadre sécurisé. Quelles sont les aides sociales et financières dont vous pouvez bénéficier et comment instaurer un maintien à domicile serein ?

Qu'est-ce que l'aide au maintien à domicile ?

Rester à domicile le plus longtemps possible, c'est souvent le vœu de nos aînés. En 2020, les habitants âgés de 75 ans ou plus représentaient près d’un habitant sur dix, soit une hausse de 2,4 % en vingt ans, ce qui engendre une hausse des besoins liés à la dépendance. Heureusement, un certain nombre d’aides au maintien à domicile sont mises en place pour offrir à nos proches la possibilité de rester chez eux et accompagner au mieux les personnes en perte d’autonomie. Une première étape consiste à évaluer la situation de l’aidé et notamment sa perte potentielle d’autonomie avant de consulter les différents types de soutien à domicile possibles, en équipement ou en service.

Les équipements pour le maintien à domicile

Le logement d'un parent ou d'un proche âgé ne vous semble plus adapté à ses besoins actuels ? Vous pourrez accéder à des systèmes de prévention pour lutter contre les chutes et les accidents domestiques. Certains dispositifs tels que la téléassistance ou le financement d'aide auditive peuvent être mis en place. De quoi vous rassurer et offrir une sécurité supplémentaire à l’aidé dans son propre domicile.

Les services de maintien à domicile

Portage des repas, ménage mais aussi aide pour s’habiller ou faire sa toilette, soins infirmiers... autant de petits gestes qui peuvent améliorer le quotidien et permettre de profiter plus longtemps de son logement dans le cadre du maintien à domicile.

Quels sont les critères d'accès à l’aide au maintien à domicile ?

Selon les besoins, plusieurs types d’aide peuvent être accordés en fonction de critères variés.

Pour se faire aider dans les gestes de la vie quotidienne

L’allocation personnalisée à l’autonomie (APA) est une aide au maintien à domicile dispensée par le Conseil général de son département de résidence. Pour y accéder, il faut être âgé de 60 ans ou plus, résider en France de façon stable et régulière, et avoir un degré de perte d'autonomie évalué comme relevant du GIR 1, 2, 3 ou 4 par une équipe de professionnels du conseil départemental. L’aide peut prendre la forme d’un salaire ou d’un dédommagement pour l’aidant, d’une aide au repas ou à la toilette. Le montant dépendra des ressources du demandeur.

Pour l'aide aux repas

Si l’aidé ne perçoit pas l’APA et qu’il est âgé de plus de 65 ans (ou plus de 60 ans inapte au travail) il peut s’adresser au Centre communal d'action sociale (CCAS) pour bénéficier d’une aide aux repas, en portage à domicile ou dans un foyer restaurant si son autonomie le permet. Le montant de cette aide aux personnes âgées à domicile varie selon les ressources et est fixé par département.

Pour accéder à l'assistance technique dans le cadre de l’amélioration de l’habitat

Un éventail de dispositifs est proposé pour effectuer les travaux et aménagements du domicile nécessaires. L’Agence nationale de l’habitat (ANAH) aide les propriétaires occupants âgés de plus de 60 ans et subissant une perte d’autonomie pour installer un sol non glissant ou des barres d’appui par exemple.

Action Logement propose une aide au maintien à domicile à toute personne de plus de 70 ans du secteur privé à revenu modeste et subissant une perte d’autonomie. Elle offre un soutien financier pour les travaux d’aménagement de la salle de bain ou des sanitaires par exemple.

L’Aide pour bien vieillir chez soi de la Caisse nationale d'assurance vieillesse s’adresse quant à elle à tous les retraités de la fonction publique ou du régime général âgés de plus de 55 ans. Certains travaux peuvent également être pris en charge par l’APA ou la Prestation de compensation du handicap, à l’inverse, ces dernières excluent l’accès aux autres aides.

Comment faire sa demande d'aide au maintien à domicile ?

Commencez par faire une demande d’APA en vous procurant un formulaire auprès des services du département, de votre mairie (CCAS), ou d'un point d'information local dédié aux personnes âgées. Il vous faudra réunir les pièces suivantes :

  • la photocopie du livret de famille
  • une pièce d’identité
  • le dernier avis d'imposition (ou de non-imposition) sur le revenu
  • la photocopie de votre dernier avis de taxe foncière pour les propriétaires
  • un relevé annuel d'assurance vie
  • un RIB
  • éventuellement un certificat médical et un justificatif de domicile selon les départements

Une fois votre dossier envoyé à l’adresse indiquée dans le formulaire, les services du département ont dix jours pour accuser réception. Un professionnel de l'équipe médico-sociale se déplace alors à domicile pour évaluer le niveau de perte d’autonomie (selon la grille AGGIR) et la situation des proches. La décision est rendue dans les deux mois après réception du dossier complet. Une allocation forfaitaire d’aide au maintien à domicile peut être attribuée provisoirement si votre situation présente un caractère d'urgence.

Si les conditions ne sont pas réunies pour obtenir l’APA, adressez vous à la Caisse d’assurance retraite, au CCAS et aux différents organismes d’aide au logement cités. Enfin, vous pourrez faire appel vous-même à un auxiliaire de vie auprès d’une association dont vous trouverez la liste au CCAS de votre mairie. Il vous faudra cependant le rémunérer vous-même.

Découvrez la solution d’aide au maintien à domicile qui vous ressemble en répondant à quelques questions sur notre plateforme Proche des aidants. Notre Assurance dépendance est légalement apte à protéger vos proches pour éviter que la perte d’autonomie ne devienne une fatalité.

Bien sûr, il se peut que le maintien à domicile s'avère difficile à mettre en place, il vous faudra alors opter pour une autre solution, demander un congé aidant ou choisir un établissement spécialisé afin d'accompagner au mieux votre ou vos proches.


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Handicap
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Maladies
Seniors
Aménager son logement : conseils et financements
Suite à une hospitalisation vous pouvez être amené à devoir faire des modifications dans votre logement.

Bien penser son aménagement en étant accompagné

Créer un logement adapté requiert l’avis et l’expérience de professionnels. Ceux-ci connaissent les travaux et les aménagements les plus utiles et adaptés à votre situation. Vous pouvez faire appel à un ergothérapeute ou un technicien. Ils établissent avec vous un bilan des changements à apporter dans votre domicile. Certaines structures proposent des accompagnements gratuits ou indemnisés en partie sous condition.

  • Les associations de la fédération SOLIHA : 0812 13 14 15 (0,05€/min)
  • L’ANAH via ses Points rénovation info services : 0820 15 15 15 (0,05€/min)

Votre Caisse de retraite complémentaire peut également vous assister.

Comparer les offres des artisans

Avec ce bilan, vous disposez d’une bonne base pour discuter avec des artisans et pour comparer leur devis détaillé. Certaines entreprises sont labellisées pour réaliser ce type d’aménagement. Vous pouvez consulter les annuaires du label Handibat ou du label Pros de l’accessibilité.

Trouver des aides à l’aménagement

A la lecture des devis, si vos ressources ne suffisent pas, vous pouvez recourir à des aides.

  • S’il s’agit d’équipements techniques, vérifiez les possibilités de remboursement par l’Assurance maladie.
  • Les aménagements peuvent être pour partie couverts par l’APA pour les personnes âgées dépendantes et par la PCH pour les personnes handicapées.
  • Les Caisses d’Assurance Retraite (CNAV, CARSAT) viennent en soutien aux personnes âgées peu dépendantes.
  • L’ANAH prend en charge de 35% à 50% des travaux d’aménagement en fonction du niveau des ressources des personnes, avec un plafond à ne pas dépasser.
  • Il est possible de bénéficier d’un crédit d’impôt pour des travaux d’accessibilité.

Bon à savoir

Avant d’engager des dépenses :
  • Demandez une aide avant d’entamer les travaux.
  • Vous êtes locataire ? Demandez l’autorisation à votre propriétaire pour réaliser les travaux.
  • Contactez votre mutuelle avant l’achat d’équipements pour étudier les possibilités de remboursement.
  • Vérifiez la fin des travaux en présence de l’artisan. Si vous constatez avec lui des défauts, consignez-les et demandez-lui de les rectifier avant de le régler totalement.
  • Conserver tous les justificatifs de travaux

Alice et Vincent veulent transformer leur douche en baignoire...
Alice et Vincent sont retraités et propriétaires de leur maison depuis plus de 30 ans.
Jusque-là ils appréciaient de prendre des bains.
Mais depuis l’opération à la hanche de Vincent, la baignoire n’est vraiment plus adaptée.
Ils décident d’installer une douche.
Pour avoir une idée du coût, ils ont fait appel à un artisan recommandé par un ami.
L’artisan a déjà travaillé avec des personnes âgées.
Il leur conseille d’installer une douche à ras du sol avec un sol antidérapant, une barre d’appui et un siège mural de douche.
Le total du devis s’élève à 5000 euros HT.
Alice et Vincent trouve cela raisonnable mais c’est beaucoup pour leur petite retraite.
L’artisan leur conseille de contacter l’Anah.
Le couple appelle l’Anah au 0820 15 15 15 (0,05€/min).
Avec un conseiller, ils font le point sur les aides disponibles.
Le conseiller leur confirme que le projet de l’artisan est conforme aux objectifs de l’Anah.
Leur perte d’autonomie les rend éligible à l’aide.
Leur niveau de ressources les classe dans la catégorie des ménages modestes.
Au total, l’Anah leur versera 35% du montant hors taxe des travaux, soit 1750 euros.
Le conseiller les informe qu’ils peuvent aussi bénéficier d’un crédit d’impôt pour l’installation du siège de douche et de la barre d’appui.
Le Trésor public déduira de leurs impôts 25% du prix de ces équipements et de leur pose.

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Aidants
APA : l'allocation personnalisée d'autonomie en question
Lorsque nos proches perdent en autonomie, nous souhaitons de préférence les maintenir le plus longtemps à domicile dans leur environnement familier. C'est dans ce but qu'apparaît en 2001 l'APA : l'allocation personnalisée d'autonomie.

Lorsque nos proches perdent en autonomie, nous souhaitons de préférence les maintenir le plus longtemps à domicile dans leur environnement familier. C'est dans ce but qu'apparaît en 2001 l'APA : l'allocation personnalisée d'autonomie. Allocation incontournable puisqu'elle conditionne souvent l'accès à d'autres types d'aides, l'APA mérite d'être étudiée de près. Vous pourrez ainsi mieux cerner vos besoins et ceux de vos proches et déterminer si le recours à l’APA est adapté.

Qu’est-ce que l’APA ?

APA ou Allocation Personnalisée d'Autonomie a deux missions essentielles :

  • Permettre aux personnes en situation de dépendance de rester à leur domicile.
  • Aider les personnes admises en EHPAD à payer une partie du tarif dépendance.

Il y a trois conditions pour obtenir l'allocation personnalisée d'autonomie :

  • Le lieu de résidence doit être fixé en France, soit à domicile, soit en établissement.
  • Seules les personnes de soixante ans et plus y ont accès.
  • Le degré de perte d’autonomie doit être évalué par une équipe de professionnels et relever d’un niveau GIR 1, 2, 3 ou 4 selon la grille AGGIR (Autonomie Gérontologique et Groupe Iso Ressources). Cette dernière permet de mesurer le degré de perte d’autonomie des personnes concernées.

Pourquoi l'APA est-elle une aide avantageuse ?

Si l'allocation personnalisée d'autonomie peut parfois s'avérer insuffisante pour couvrir tous les frais inhérents au maintien à domicile de vos proches, elle s'accompagne de deux avantages cumulables qui peuvent aider à une meilleure prise en charge des dépenses.

  • Un avantage social : une exonération de la part patronale des cotisations de la Sécurité sociale.
  • Un avantage fiscal : un crédit d'impôt pouvant aller jusqu'à 50 % des dépenses non couvertes par l'APA.

Par ailleurs, les dépenses considérées par l'APA sont contenues dans un plan d'aide qui couvre un grand nombre de besoins, pouvant aller du salaire des aides à domicile au matériel nécessaire pour assurer la sécurité et le confort de l'aidé, en passant par des fournitures pour l'hygiène ou encore les dépenses de transport et le le portage des repas. C'est à ce titre une allocation qui s'adapte à des situations très variées. Cette plasticité en fait une aide cruciale dans le maintien à domicile des personnes âgées. Elle permet également de mieux accueillir et prendre en charge les personnes dépendantes placées en Ehpad.

Que faut-il considérer avant de faire sa demande d'APA ?

Proche et aidant familial, un double rôle

La règlementation concernant l'allocation personnalisée d'autonomie autorise les aidants familiaux (hors conjoints, concubins et partenaires pacsés) à percevoir un salaire de la part du proche aidé. Si cela paraît logique au regard de l'investissement quotidien que représentent les soins à apporter à une personne âgée en situation de dépendance, il n'en demeure pas moins que le choix de devenir l'employé d'un proche demande une réflexion préalable.

Un délai d'attente à prendre en compte

Vous devrez d'abord obtenir un dossier de demande de l'APA auprès du siège du conseil départemental (ex-conseil général), des centres communaux ou intercommunaux d'action sociale, ou encore des centres locaux d'information et de coordination (CLIC) pour ne citer qu'eux.

Le dossier constitué est ensuite adressé au président du Conseil départemental. Ses services disposent alors de dix jours pour émettre un accusé de réception. Ceci sert de point de départ au délai de deux mois accordé au président du Conseil départemental pour rendre sa décision. Lorsque l'urgence requiert la mise en place de l'allocation personnalisée d'autonomie, celle-ci peut être accordée, à titre provisoire, à hauteur de 50 % de l'aide maximale envisagée.

Une aide financière sous conditions

Le montant de l'APA est défini selon la grille AGGIR en fonction du degré de dépendance et des ressources du demandeur. Le calcul prend également en compte les revenus déclarés figurant sur le dernier avis d'imposition, les produits de placement à revenu fixe, les biens hors résidence principale et les capitaux ni placés ni exploités.

L'allocation maximale d'un aidé GIR 1 disposant de revenus moyens ira de 1500 à 1700 € mensuels, par exemple. Si ce montant est insuffisant pour financer la totalité des services de maintien à domicile, le reste à charge sera dû par le demandeur.

En anticipant les bonnes questions, l'APA est un vrai atout qui permet le maintien à domicile de vos aînés dans des conditions optimisées. Elle prend également en compte la charge psychologique assumée par les aidants et reconnaît le caractère indispensable de leurs interventions quotidiennes. Pour des informations personnalisées, nous vous invitons à remplir notre questionnaire ou bien à prendre contact avec un des conseillers de notre cellule d'aidance. N'hésitez pas enfin à consulter l'article sur le droit au répit, qui vous permettra d'en apprendre davantage sur les mesures qui facilitent vos congés d'aidant.

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Aidants
APA et succession, l'allocation est-elle récupérée lors de l'héritage ?
Certaines aides sociales et financières disponibles pour les personnes âgées sont en réalité des avances d’argent récupérables après le décès du bénéficiaire.

Certaines aides sociales et financières disponibles pour les personnes âgées sont en réalité des avances d’argent récupérables après le décès du bénéficiaire. Il appartient alors aux légataires de rembourser les sommes perçues grâce à l’argent hérité. Est-ce le cas de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ? Devrez-vous restituer le montant de cette aide après le décès de votre proche ? Voyons ce que précisent les textes de loi à propos de l’APA et de la succession.

APA et succession, que devient l'aide après le décès du bénéficiaire ?

Pour rappel, l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une aide versée par le conseil départemental aux personnes âgées en perte d’autonomie. Elle peut avoir deux fonctions : aider à financer un hébergement en EHPAD ou contribuer au maintien à domicile en prenant en charge une partie des frais engendrés par différents services, comme le portage de repas ou la venue d’une aide à domicile quelques heures par semaine. Le versement de l’APA n’est pas soumis à des conditions de ressources, mais son montant dépend de ces dernières, ainsi que du degré de perte d’autonomie. L’APA est versée tous les mois. Son versement ne s’interrompt que dans deux cas :

  • Si la personne bénéficiaire ne remplit plus les conditions nécessaires
  • En cas de décès.

Les démarches pour faire cesser le versement de l’APA après le décès

C’est à vous d’accomplir les démarches pour faire cesser le versement de l’APA. Vous devez contacter le service qui vous a délivré l’agrément. Il peut s’agir des services du département, de votre mairie (CCAS), ou d'un point d'information local dédié aux personnes âgées (CLIC). Le moyen le plus simple de savoir à qui vous adresser est de consulter la lettre d’attribution de l’APA et ses modalités d’application. Elle a normalement été envoyée au bénéficiaire après la visite à domicile visant à établir le degré d’autonomie. À partir du moment où vous faites mention du décès de la personne bénéficiaire aux services départementaux concernés, l’APA cesse automatiquement d’être versée chaque mois.

Les personnes à contacter pour éviter un problème avec l’APA lors de la succession

Il n’existe pas de système automatique à mettre en place en prévision du moment du décès. Si la personne bénéficiaire réside dans un EHPAD ou est hospitalisée, vous pouvez demander de l’aide aux personnes habilitées des dites structures ou vous adresser aux conseillers de notre cellule d'aidance pour plus de renseignements.

APA et héritage : l’aide est-elle remboursable ou récupérable sur la succession ?

Après le décès de la personne qui en bénéficiait, l'APA n'est pas remboursable (ou récupérable) sur la succession. Cela signifie que les montants perçus ne diminueront pas l’héritage laissé et que le patrimoine de la personne restera intact. L’APA diffère ainsi de nombreuses autres aides, comme l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), qui est quant à elle récupérable.

Les aides sociales récupérables sur la succession

Le principe de récupération sur succession est appliqué pour plusieurs aides de l’État, notamment lorsque la prestation versée n’a pas fait l’objet de cotisations préalables. Les plus communes sont :

  • L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) versée par la caisse nationale d’assurance vieillesse. Celle-ci doit être remboursée par les légataires lorsque l’actif net dépasse 39 000 €.
  • L’aide sociale à l’hébergement (ASH) versée par le Conseil général. Cette prestation qui concerne les personnes âgées accueillies dans un établissement de soins est récupérable sur la succession, mais aussi sur les donations. Si la situation sociale ou financière du bénéficiaire s'arrange de manière à ce qu'il n'ait plus besoin de l'aide, il doit alors commencer à la rembourser de son vivant.
  • L’aide sociale à domicile versée par le département aux personnes âgées non dépendantes. Si les personnes font partie des échelons GIR 5-6, l’aide proposée est récupérable sur la succession et sur les donations, à partir de 760 €, et pour un actif net de plus de 46 000 €. Comme l'ASH, elle peut aussi être remboursée par le bénéficiaire si sa situation financière s'est améliorée.

Pour plus d'information, vous pouvez remplir notre questionnaire afin de définir vos besoins et trouver le moyen d'y répondre de la manière la plus appropriée. Vous pouvez également consulter nos articles dédiés aux aides proposées aux aidants pour découvrir les multiples manières de prendre soin de vous.


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Handicap
Adulte en situation de handicap, les principales démarches
Lorsque le Handicap se manifeste à l'âge adulte, il peut avoir un fort impact sur la vie professionnelle.

Les aides financières principales

L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)

Elle est destinée à assurer aux personnes handicapées un minimum de ressources. Elle est versée par les CAF ou les caisses de Mutualité Sociale Agricole, elle est accordée sur décision de la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées) des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Elle est soumise à condition d’éligibilité que sont l’âge (plus de 20 ans), le degré de handicap et le niveau de ressources.

La Prestation de Compensation de Handicap (PCH)

La PCH est attribuée aux personnes en situation de handicap ne pouvant pas réaliser certaines tâches de la vie quotidienne ou avec difficulté. C’est une aide financière qui permet de faire face aux dépenses liées au handicap.

A savoir : La PCH et l’AAH peuvent se cumuler. En revanche, la PCH n’est pas cumulable avec l’APA (allocation personnalisée d’autonomie). En cas d’éligibilité aux deux dispositifs, il est intéressant de faire le point avant de réaliser votre demande.

 

L’adaptation du logement

Une baignoire inaccessible, un placard trop haut, un manque d’appuis : des travaux d’aménagement ou l’achat d’équipements peuvent être indispensables pour faire face à certains handicaps. Quelle que soit votre situation vous pouvez bénéficier d’une aide pour aménager ou équiper le mieux possible votre logement. Par exemple, grâce à l’aide financière “Habiter facile” de l’ANAH, vous pouvez effectuer des travaux et être accompagné durant cette phase.

 

L’accompagnement à l’emploi

La Reconnaissance de la Qualité du Travailleur Handicapé (RQTH)

Il s'agit d'un dispositif permettant l'accès à différentes mesures qui visent à favoriser l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Elle ouvre notamment des droits à des stages de réadaptation ou des contrats d’apprentissage, à un aménagement des horaires de travail et du poste, ou encore à un accompagnement dans les démarches de recherche d'emploi.

Les structures spécialisées

En fonction du type et du degré de handicap, le maintien de l’emploi en milieu dit ordinaire peut ne pas être adapté. Il existe des entreprises spécialisées dans l’accueil et l’accompagnement des travailleurs en situation de handicap comme les ESAT (Etablissements et Services d’Aides par le Travail) ou les EA (Entreprises Adaptées).

 

La mobilité

La carte mobilité inclusion. Elle permet de faciliter les déplacements de la vie quotidienne. Trois mentions coexistent concernant la carte.

1.  « Invalidité » destinée aux personnes ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80%.

2. « Priorité pour personnes handicapées » pour les personnes ayant un taux d’incapacité inférieur à 80% mais qui ont des difficultés à se maintenir debout.

3. « Stationnement pour personnes handicapées » attribuée aux personnes ayant des difficultés à se déplacer à pied sur de grande distance ou nécessitant la présence d’un accompagnant dans les déplacements.

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Maladies
A quel moment va-t-on me proposer des soins de support ?
Totalement intégrés dans la prise en charge, les soins de support sont proposés dès la consultation.

Totalement intégrés dans la prise en charge, les soins de support sont proposés dès la consultation d’annonce. Selon votre situation (fatigue, traitements, préférences, disponibilités…), l’établissement qui vous suit et l’offre des associations de proximité, vous aurez accès à différentes approches, tout au long de votre protocole thérapeutique et après les traitements.

 

Première porte d’entrée vers les soins de support : l’équipe médicale référente de votre établissement chargée de vous présenter les programmes proposés par l’établissement de santé. Et plus précisément les professionnel(le)s impliqué(e)s dans la consultation d’annonce. Plusieurs moments sont prévus au sein de ce dispositif[1] : l’annonce du diagnostic, la proposition du traitement, le programme personnalisé de soins (PPS)[2], le temps d’accompagnement et d’écoute le plus souvent assuré par une infirmière. C’est au cours de l’une de ces consultations que les soins de support vous seront proposés.

Psychologie, alimentation, sexualité, activité physique adaptée (APA) ou encore préservation de la fertilité[3] et séances de sophrologie : les soins que vous choisirez pour vivre au mieux votre maladie et vos traitements seront inscrits dans votre PPS. Tous les spécialistes qui vous accompagneront pourront compléter ce document pour évaluer l’évolution de votre situation (atténuation des effets indésirables grâce aux soins de support…).

 

La liberté avant tout 

À tout moment de votre prise en charge, et ce dès la consultation d’annonce, vous restez maître de votre choix à pratiquer ou non telle ou telle activité. Sentez-vous libre dès le départ de dire « oui » ou « non » aux différentes options proposées, de poser toutes les questions qui vous viendront. « Ai-je le droit de bénéficier d’autant de soins que je veux ? », « Où ces séances auront-elles lieu ? », « Sont-elles remboursées ? », « Quels en sont les bénéfices concrets ? », « Mon aidant peut-il lui aussi avoir accès aux soins de support » ?

 

Si vous n’avez entendu que d’une oreille ce que l’équipe d’annonce vous a dit sur les soins de support, n’hésitez pas à les recontacter pour obtenir de nouveau toutes les informations concernant ces solutions prévues pour apaiser votre quotidien. Une situation fréquente quand la charge mentale liée à la maladie vous empêche de retenir toutes les informations transmises pendant une consultation.

 

Et n’oubliez pas : vous êtes libres de revenir sur votre décision si, par exemple, l’activité physique adaptée (APA) peut vous être bénéfique en complément de séances en nutrition, même si vous n’étiez pas partant(e) au départ. Votre équipe référente est là pour prendre en compte toutes vos décisions concernant les soins de support, avant, pendant et après les traitements.

 

Si aucun(e)  professionnel(le) ne vous parle des soins de support, évoquez le sujet auprès de votre équipe référente. Votre médecin traitant constitue aussi un bon interlocuteur qui pourra vous accompagner sur ce point. Enfin, vous  pouvez contacter votre comité départemental de la Ligue contre le cancer ou bien l’espace de rencontres et d’information (ERI) si votre établissement de soins en est doté[4]. Vous pouvez aussi contacter votre mutuelle : certaines proposent dans leurs garanties des services d’accompagnement (aide administrative, psychologique) et des financements (aide au quotidien, forfait APA).

 

Ressources

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Aidants
Handicap
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Aménagement du domicile : quelles solutions pour les personnes âgées ou handicapées ?
Pour que votre proche en perte d’autonomie puisse continuer à profiter de son logement en toute sérénité, un aménagement de son domicile est souvent nécessaire.

Pour que votre proche en perte d’autonomie puisse continuer à profiter de son logement en toute sérénité, un aménagement de son domicile est souvent nécessaire, en plus du recours à des services d'aide à la personne. Afin de rendre l'habitation de la personne aidée plus confortable et sécuritaire, plusieurs solutions et équipements peuvent être déployés.

Pourquoi faire appel à un professionnel de l'aménagement du domicile ?

Pour qu'il soit mis en œuvre de façon optimale, l'aménagement du domicile d'une personne en perte d'autonomie nécessite certaines connaissances. En effet, les choix concernant l'emplacement d'une barre de maintien, la hauteur d'un évier ou les dimensions d'ouverture d'une porte ne se font pas au hasard. Il faut prendre en considération les habitudes, les caractéristiques et les difficultés de la personne, afin de placer les équipements exactement au bon endroit, et leur donner les bonnes mesures.

Pour vous aider, il est préférable de faire appel à un professionnel. Une société spécialisée dans l'aménagement du domicile procédera à la réorganisation du logement de votre proche avec des équipements et des matériaux adaptés, tout en respectant les normes en vigueur en matière d'accessibilité.

Vous pouvez aussi avoir recours à un ergothérapeute pour l'aménagement du domicile. Ce professionnel de santé expert en réadaptation repensera le logement de votre proche dans le but de faciliter la réalisation de ses actes quotidiens, tout en tenant compte de ses possibilités et de ses choix de vie. Vous pourrez trouver un ergothérapeute en vous adressant au CICAT (centre d’informations et conseils en aides techniques) le plus proche de chez vous, ou en consultant un annuaire des professionnels de santé.

Quel budget prévoir ? Existe-t-il des aides à l'aménagement du domicile ?

Que ce soit pour l'aménagement du domicile d'une personne âgée ou d'une personne en situation de handicap, le budget à prévoir dépendra de la surface de l'habitation, du type d'équipement à installer et des éventuels travaux à effectuer. À titre d'exemple, le prix moyen d'un monte-escalier droit est de 4 750 €, et le tarif d'un ascenseur PMR avoisine les 12 000 €.

Pour vous permettre de financer la réorganisation du logement de votre proche aidé, des aides à l'aménagement du domicile existent. Concernant une personne âgée, vous pouvez notamment solliciter :

  • l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat - ANAH (qui accorde une aide aux travaux d’amélioration du logement) ;
  • le conseil départemental (qui délivre l'APA - allocation personnalisée à l'autonomie) ;
  • Action logement (qui peut verser une aide pour aménager la salle de bain).

Le saviez-vous ? Pour rendre les activités quotidiennes de votre proche aidé plus agréables, vous pouvez également louer du matériel médical, comme un siège de douche ou un déambulateur.

Vous souhaitez connaître plus en détail les aides envisageables et les professionnels à consulter pour aménager le domicile d'un proche en perte d'autonomie ? Remplissez notre questionnaire pour accéder à nos solutions. Si vous le désirez, vous pourrez être recontacté par l'un des conseillers de notre cellule d'aidance.


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Aidants
Seniors
Aides au quotidien pour les personnes âgées : quels services existent ?
Soutenir vos aînés au quotidien tout en soufflant dans votre rôle d’aidant.

Pour vous accompagner dans votre engagement auprès d’un proche en situation de dépendance, sachez qu’il existe plusieurs services d’aide à la personne âgée. Ils permettent de soutenir vos aînés au quotidien et vous donnent l’occasion de souffler dans votre rôle d’aidant.

Quelles aides au quotidien pour les personnes âgées ?

Il existe différents services d’aide aux personnes âgées, quels que soient leur situation, leur état de santé et leur degré d’autonomie. Ils peuvent être gérés par des entreprises commerciales, des associations ou par des centres communaux d'action sociale ou CCAS.

L'aide à domicile

Pour aider un aîné au quotidien, vous pouvez engager une aide pour personne âgée qui interviendra à domicile. L’aide-ménagère peut accomplir les tâches d’entretien comme le ménage et le petit bricolage, ainsi que la préparation des repas. L’auxiliaire de vie assistera votre proche âgé dans ses gestes au quotidien : dans la salle de bain pour sa toilette, au lever et au coucher, et lors de la prise des repas. Le Conseil départemental peut verser une aide sociale appelée aide-ménagère à domicile pour financer cette prestation. Elle est destinée aux personnes âgées qui ne bénéficient pas de l'Allocation personnalisée d'autonomie ou APA.

Le portage de repas

Le service de portage de repas à domicile est une aide précieuse pour vos proches âgés : il leur permet de suivre un régime alimentaire équilibré sans avoir à cuisiner. Les plateaux sont livrés plusieurs fois par semaine. Les menus sont spécialement concoctés pour répondre aux besoins nutritionnels des personnes âgées. Cette prestation d'aide aux personnes âgées peut être proposée par des entreprises privées, des organismes associatifs de service à la personne ou par certaines communes. Elle peut être financée par l'APA ou financée en partie par certaines communes en fonction des ressources du bénéficiaire.

La téléassistance

Ce service d'aide à la personne âgée est fourni par des prestataires privés et géré à distance. Il vous permet de rester en contact avec vos proches âgés qui vivent seuls dans leur domicile. Grâce à un bouton d’alarme, ils peuvent appeler directement la centrale d’assistance afin de se faire aider en urgence, en cas de malaise par exemple. Des fonctions plus sophistiquées préviennent le téléopérateur en cas de chute ou d’immobilité inhabituelle. Ce dernier peut alors vous alerter ou avertir vos voisins, vos proches ou même les secours si nécessaire. Sachez que certains départements et communes peuvent participer sous certaines conditions aux frais d’installation ou aux frais d’abonnement de téléassistance.

La livraison de médicaments

Si vous manquez de temps ou si votre proche âgé éprouve des difficultés pour se rendre à la pharmacie, cette aide à la personne et aux aidants est une option intéressante. Elle vous permet d'envoyer la photo ou le scan de l'ordonnance et des autres documents de santé en ligne et d'effectuer une commande auprès de votre pharmacie. Un coursier s'occupe ensuite de la récupération et de la livraison des médicaments. Un facteur peut également récupérer l'ordonnance, la carte vitale et la carte de mutuelle chez vous ou au domicile de votre proche. Ces documents doivent être insérés dans une enveloppe scellée pour garantir le secret médical. Ils sont ensuite donnés à la pharmacie. Quelle que soit la formule choisie, vous récupérez vos médicaments prescrits et les documents qui les accompagnent dans un paquet opaque et scellé, sans avoir à vous déplacer.

La visite de lien social

Effectuée par un facteur une ou plusieurs fois par semaine, cette visite vous permet d’être rassuré sur l’état de votre proche âgé qui bénéficie d’une présence régulière et familière. Pendant la visite, le facteur discute avec votre proche et vous transmet à chaque fois un compte-rendu.

Grâce aux services d’aide, votre proche âgé bénéficie d’une assistance bienveillante au quotidien. En même temps, vous gagnez en sérénité, car les services sont prodigués par des aidants professionnels.

Quels services de soins pour faciliter le quotidien des personnes âgées à domicile ?

Différents dispositifs de soins à domicile permettent d'offrir un environnement familier beaucoup plus rassurant pour vous-même et vos proches âgés.

Les services de soins infirmiers à domicile - SSIAD

Réservés aux personnes âgées en situation de handicap ou atteintes d'une maladie chronique, les SSIAD sont réalisés sur prescription médicale. Ce type de soins inclut le nursing (des soins d’hygiène et de confort comme l'aide à la toilette ou à l'habillage) et les soins infirmiers (administration de médicaments, pansements, injections). Grâce aux SSIAD, vos proches aînés peuvent éviter l’hospitalisation et l’entrée précoce dans un établissement d’hébergement.

L’hospitalisation à domicile - HAD

Elle a pour objectif d’éviter l’hospitalisation avec hébergement, ou bien de la raccourcir. Grâce aux services de HAD, votre proche âgé bénéficie de tous les soins qu’il aurait reçus à l’hôpital, même les actes les plus complexes. La coordination est assurée entre les différents professionnels médicaux et sociaux pour assurer son bien-être. La prise en charge de ce service d’aide pour personne âgée est exactement la même que pour l’hospitalisation.

Les services polyvalents d'aide et de soins à domicile - SPASAD

Ils combinent à la fois des soins infirmiers (SSIAD) et des services d'aide à domicile. C'est une seule et même équipe qui assure la coordination des intervenants ainsi que le suivi de votre proche âgé. Vous n'avez qu'un seul interlocuteur, ce qui vous facilite les démarches. Les deux volets (médical et ménager) restent cependant distincts, car le SSIAD nécessite toujours une prescription médicale. La prise en charge des deux volets obéit aux mêmes règles que le SSIAD et l’aide à domicile.

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