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Seniors
Les maladies du vieillissement
Lorsque l’on vieillit on entend souvent parler d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, des accidents vasculaires cérébraux (AVC), de l'ostéoporose ou encore de l’arthrose, tant de maladies qui peuvent être invalidantes sur le long terme.Nous vous proposons une brève définition de chacune d’entre elles.

Les maladies les plus fréquentes

Lorsque l’on vieillit on entend souvent parler d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, des accidents vasculaires cérébraux (AVC), de l'ostéoporose ou encore de l’arthrose, tant de maladies qui peuvent être invalidantes sur le long terme.
Nous vous proposons une brève définition de chacune d’entre elles :

  • Alzheimer : c’est une maladie dégénérative du cerveau qui a pour conséquence la perte progressive de la mémoire et des capacités intellectuelles. On ne connait pas encore très bien la cause de cette maladie et aujourd’hui il n’existe pas de traitement pour en guérir. D’autres maladies, que l’on appelle démences ou troubles cognitifs, provoquent des symptômes semblables à la maladie d’Alzheimer. Les personnes atteintes de ces pathologies oublient des évènements, des dates, des lieux ou encore ne reconnaissent plus leurs proches. Cela peut également avoir des répercussions sur la parole ou encore les actes du quotidien (se laver, manger, dormir…). Au fur et à mesure de la maladie, la personne nécessite de plus en plus d’aide humaine et matérielle.
  • La maladie de Parkinson : la maladie se caractérise essentiellement par des symptômes physiques : difficultés à effectuer des mouvements précis, raideur des membres, tremblements plus ou moins importants, mouvements involontaires et/ou incontrôlés, pertes d’équilibre, déplacements ralentis. Des traitements existent pour diminuer ces symptômes et permettre aux patients de retrouver de l’autonomie et de gagner en qualité de vie. Cependant, ces traitements agissent sur les symptômes mais ne guérissent pas la maladie.
  • A.V.C : l’accident vasculaire cérébral est la conséquence d’une obstruction ou d’une rupture d’un des vaisseaux du cerveau. Dans le premier cas, on parle d’AVC ischémique (obstruction ou thrombose), dans le second cas on parle d’AVC hémorragique. Les causes sont connues ; l’AVC peut être dû à une autre maladie (cardiaque, hypertension, diabète) ou aux habitudes de vie (alimentation trop salée, trop grasse, tabac, cholestérol…). L’AVC est aujourd’hui la première cause de handicap physique acquis chez l’adulte.
  • Ostéoporose : En vieillissant le corps fixe moins bien les minéraux essentiels qui consolident les os. L’ostéoporose favorise la fragilité des os et augmente le risque de fracture.
  • Arthrose : Il s’agit d’une maladie qui touche les articulations. Les mouvements deviennent plus difficiles et douloureux. Certains traitements aident à réduire les douleurs mais dans certains cas, une opération chirurgicale pour la pose d’une prothèse peut etre indiquée et permettre à la personne de regagner en autonomie.

Cette liste ne représente que les maladies les plus généralement constatées. Il est important, dans la mesure du possible, de prendre soin de soi afin d’essayer de ralentir les mécanismes du vieillissement.

Comment essayer de ralentir le vieillissement ?

Tout le monde vieillit. Cependant avec certains réflexes et changements, nous pouvons vieillir en meilleur santé et donc en ralentir les effets.

Un bon régime alimentaire

Bien savoir s’alimenter reste la clé du bien vieillir. Il faut veiller à équilibrer, à savoir : prendre au moins 5 fruits et légumes par jour, consommer des aliments céréaliers ou des légumes secs, un peu de produits laitiers qui apportent du calcium et bien sûr, ne pas oublier les protéines animales ou végétales, indispensables au maintien de la masse musculaire.

Une activité physique et intellectuelle régulière

L’activité physique a des effets bénéfiques sur le vieillissement. En effet, une activité physique régulière ralentit la diminution de la masse musculaire liée à l’avancée en âge. De plus, l’activité physique sollicite grandement les fonctions cardio-vasculaires et respiratoires. Cela améliore considérablement la bonne santé de la personne âgée et surtout cela permet de réduire les risques de maladie cardio-vasculaire tout en prévenant le risque de chute.
Les activités intellectuelles permettent de rester également en forme. Elles stimulent le cerveau et donc la mémoire, la concentration, etc… Il faut alors privilégier les activités de type mots-croisés, scrabble, échecs, etc… sans oublier les activités manuelles.

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Handicap
Hospitalisation
Seniors
Les différentes aides
Différentes aides visent à soutenir l’autonomie à domicile, avec des dispositifs comme l’APA et des crédits d’impôt, adaptés selon l’âge, l’autonomie et les ressources financières.

Vous avez besoin d’un soutien au quotidien

Ces aides sont destinées à vous faciliter la vie lorsque votre autonomie ne vous permet plus de réaliser certains gestes quotidiens. Elles contribuent essentiellement au maintien à domicile. Seul un certain nombre de services sont pris en charge.

Un conseil : avant d'engager une dépense importante, pensez à demander une aide. Dans certains cas, vous pouvez même le faire en urgence, si vous faites face à un besoin inattendu.

Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA)

L’APA contribue au financement de services pour faciliter le quotidien des personnes âgées en perte d’autonomie. Vous pouvez la solliciter pour une aide à domicile ou en établissement.


Conditions : Avoir plus de 60 ans – Un degré d’autonomie GIR 1 à 4 - Ressources - Résidence.


Contacts : Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) - CLIC


Plan d’Action Personnalisé

C’est une aide financière attribuée aux personnes âgées autonomes ne bénéficiant pas de l’APA mais rencontrant des difficultés dans leur quotidien.


Conditions : 55 ans au moins – Un degré d’autonomie GIR 5 et 6 - Ressources - Résidence.


Contact : Caisse de retraite


L’aide-ménagère au titre de l’aide sociale

Si vous avez des difficultés à réaliser des tâches quotidiennes, un soutien peut vous être attribué pour financer une aide à domicile. L’aide-ménagère concerne les personnes âgées n’étant pas éligibles à l’APA et ayant de faibles ressources.


Conditions : 65 ans au moins (ou 60 ans reconnu inapte au travail) – Un degré d’autonomie GIR 5 et 6  - Ressources - Résidence


Contact : Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)



Défiscalisation et crédit d’impôt pour les services à la personne

Vous pouvez recourir à des services d’aide à la personne pour compenser votre perte d’autonomie ou celle de votre proche. Vous déduisez de vos impôts la moitié des sommes dépensées. Si vous êtes non imposable, cette somme vous est remboursée par les impôts. On parle alors de crédit d’impôt.


Vous souhaitez compléter votre revenu

Lorsque votre revenu est faible, vous pourriez bénéficier d’un complément. Ces aides ne sont pas attribuées pour des dépenses en particulier, vous donnant plus de liberté dans la gestion de votre budget.

L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH)

L’AAH est un revenu minimum attribué aux personnes en situation de handicap. Elle peut être versée en intégralité ou compléter une autre source de revenu.


Conditions : Âge - Nationalité - Taux d’incapacité - Ressources


Contact : Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)



Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa)

Cette allocation complète le revenu des personnes âgées ayant un niveau faible de ressources. Elle peut également être perçue par une personne en situation de handicap.


Conditions : Au moins 65 ans – Ressources


Contacts : Caisse de retraite, Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)

Vous recherchez une aide pour vous loger

Que ce soit à domicile, en établissement, en résidence… il est possible de percevoir une aide quand vos ressources sont insuffisantes pour faire face au coût de l’hébergement. Attention, certaines aides dépendent du conventionnement de l’établissement alors n’hésitez pas à faire préciser ce point par le bailleur.

Aide Personnalisée au Logement (APL) et Aide au Logement Social

L’Aide Personnalisée au Logement et l’Aide au logement social prennent en charge une partie de votre loyer ou des mensualités d’emprunt si vous êtes propriétaire. Les personnes âgées résidant en établissement peuvent en bénéficier. Pour percevoir l’APL, le logement ou la chambre en établissement doivent être conventionnés. S’ils ne le sont pas, il est possible de demander l’ALS.


Conditions : Situation familiale – Lieu de résidence - Ressources


Contacts : Caisse d’Allocations Familiales (CAF) - Sécurité sociale agricole (MSA)



L’Aide sociale à l’hébergement (ASH)

L’Aide sociale à l’hébergement est attribuée aux personnes âgées pour les aider à financer l’hébergement en établissement (EHPAD, USLD) ou en accueil familial.


Conditions : Lieu de résidence – Vos ressources et celles de vos proches


Contact : Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)

Vous souhaitez adapter ou équiper votre logement

Vous souhaitez rester à votre domicile mais son aménagement vous pose des difficultés. Vous pouvez solliciter des aides pour en faire un lieu plus sûr et plus adapté à vos capacités. Elles s’ajoutent à des aides au quotidien également mobilisables comme l’APA et la PCH.

Les aides de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH)

L’Agence Nationale de l’Habitat prend en charge de 35% à 50% du montant des travaux destinés à améliorer votre logement. L’importance de l’aide s’adapte à votre niveau de ressources.


Conditions : Logement – Niveau de dépendance - Ressources


Contact : ANAH



L’Assurance maladie et votre complémentaire santé

Certains équipements techniques sont pour partie pris en charge et donc remboursables. Ils doivent faire l’objet d’une prescription médicale. La prise en charge ne dépasse pas un certain plafond, alors demandez toujours un devis et l’avis de votre mutuelle.


Conditions : Prescription médicale


Contacts : CPAM – Votre mutuelle

Vous avez besoin d’aide à votre retour d’hospitalisation

L’Aide au Retour à Domicile après Hospitalisation (ARDH) est destinée aux retraités de plus de 65 ans, qui ont besoin d’un temps de réadaptation à domicile, suite à un séjour à l’hôpital. Cette aide prend en charge une partie des frais d’aide à domicile, dans la limite de 1800 euros par mois. La CPAM, votre mutuelle ainsi que les Caisses de retraite proposent également des aides si vous n’êtes pas éligible à l’ARDH.


Contacts : Services social hospitalier – CPAM – Mutuelle – Caisse de retraite

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Handicap
Hospitalisation
Les démarches à accomplir
Vous avez entendu parler d’une aide qui pourrait vous faciliter la vie après une hospitalisation.

Au moment de votre sortie : le service social de l’Assurance Maladie et la mutuelle

Dès que vous connaissez votre date de sortie de l’hôpital, vous pouvez contacter le conseiller de l’Assurance Maladie qui pourra entamer les démarches avec vous auprès de service social de l’Assurance Maladie et de l’Assurance Retraite. Votre mutuelle peut également vous soutenir. Vous pourrez notamment :

  • avoir des informations sur droits et aides possibles
  • mettre en place et adapter les aides proposées par l'établissement de santé
  • obtenir un accompagnement pour vos démarches

Près de chez vous : le Centre communal d’Action Sociale (CCAS)

Dans chaque commune, le CCAS met en œuvre l’action sociale. Pour les communes de moins de 1500 habitants, il faut s’adresser à la Mairie. A faire auprès du CCAS :

  • obtenir la liste des services locaux d’aide à domicile
  • demander des aides exceptionnelles en cas de difficultés sociales
  • connaître les possibilités d’hébergement au niveau local

Si vous êtes en situation de handicap : la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)

Au sein de la MDPH, une équipe pluridisciplinaire informe et conseille les personnes en situation de handicap et leur famille. Vous pourrez notamment :

  • obtenir la liste des structures éducatives, d’hébergement ou de soins adaptées au handicap,
  • déposer des demandes d’aides financières
  • déposer une demande de reconnaissance du statut de travailleur handicapé

Pour l’attribution des aides : le département

Le Conseil départemental coordonne l’action sociale sur son territoire. Il décide de l’attribution d’aides financières. Chaque département ayant sa propre organisation, adressez-vous d’abord au CCAS ou au CLIC pour obtenir le bon contact. A demander auprès du Conseil départemental :

  • la liste des services d’aide à domicile autorisés
  • la liste des accueillants familiaux

Pour des aides complémentaires : la caisse de retraite

En fonction de votre profession, vous dépendez d’une caisse de retraite qui met en œuvre des actions de soutien complémentaires :

  • des actions de prévention pour les personnes fragiles
  • des aides au quotidien, pour votre domicile ou faciliter votre mobilité
  • des aides après une hospitalisation

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Maladies
L'endométriose et la fertilité, la maladie peut-elle rendre stérile ?
L’endométriose est une maladie chronique gynécologique qui concerne environ une femme sur 10.

Qu'est-ce que l'endométriose ?

L’endométriose est une maladie chronique gynécologique qui concerne environ une femme sur 10.

Elle se caractérise par la migration de cellules semblables aux cellules de l’endomètre (tissus de l’utérus) en dehors de l’utérus.

Cette présence de cellules de l’utérus sur d’autres organes forme des adhérences qui peuvent déclencher un large spectre de symptômes parfois très invalidants :

  • douleurs abdominales et pelviennes,
  • règles douloureuses (dysménorrhées),
  • troubles digestifs,
  • douleurs lors des rapports sexuels ressenties pendant et après la pénétration (dyspareunie),
  • fatigue chronique,
  • etc.

Chaque femme atteinte d’endométriose est un cas unique et peut présenter certains symptômes à différentes périodes de son cycle menstruel.

À ce jour, les causes de l’endométriose restent mal comprises. On parle aujourd’hui de pathologie d’origine multifactorielle, c'est-à-dire, qui serait le résultat de causes génétiques, hormonales et environnementales.

Les différents types d'endométriose

Il n’existe pas une endométriose mais bel et bien des endométrioses qui se différencient en fonction de la localisation et de la quantité d’adhérences.

L'endométriose superficielle :

C'est la forme la plus courante des endométrioses. Elle touche principalement les membranes du pelvis : le péritoine. Elle est souvent difficile à diagnostiquer à l’imagerie (échographie, IRM, etc.).

L'endométriose profonde :

C’est une forme qui atteint différents organes du pelvis. Les adhérences peuvent alors infiltrer le vagin, la vessie, le rectum, le côlon, etc. Dans certains cas rares, les adhérences peuvent toucher des organes extra pelviens comme les reins ou les poumons.

L'endométriose ovarienne : le kyste de l'ovaire

On parle d’endométriome ovarien lorsque les lésions endométriosiques (lésions endométriose) atteignent les ovaires et forment un kyste. Il est possible de réaliser une chirurgie conservatrice afin de retirer le kyste si celui-ci est douloureux.

Le diagnostic permettra de définir le type de prise en charge ayant pour objectif la gestion des symptômes et la stabilisation de la progression des lésions. Il n'existe pas de traitement curatif de l’endométriose.

À savoir : Il n’y aurait pas de corrélation entre la profondeur de l'endométriose et la gravité des symptômes. Ainsi, certaines endométrioses superficielles peuvent être très invalidantes alors que certaines endométrioses profondes restent asymptomatiques !

Quelles sont les conséquences de l'endométriose sur la fertilité ?

L’endométriose altère la qualité de vie des patientes et peut avoir des conséquences importantes sur la fertilité. C’est la première cause d’infertilité en France.

L’endométriose peut diminuer la fertilité par différents mécanismes :

  • lésions des trompes (dites lésions tubaires),
  • lésions dans l’utérus,
  • inflammation des organes de la reproduction
  • ou encore difficultés d’ovulation.

En effet, les anomalies peuvent se trouver au niveau des ovaires, des trompes ou dans le péritoine (tissu qui entoure les viscères).

Dans les ovaires, des kystes peuvent se former et perturber directement l’ovulation.

Si des lésions touchent les trompes, celles-ci peuvent bloquer son trajet vers l’utérus.

Aussi, la réaction du système immunitaire contre les adhérences d'endométriose peut empêcher la nidation de l’ovule fécondé dans l'utérus. Une forme particulière d'endométriose qui touche le muscle de l'utérus, l’adénomyose, peut aussi empêcher l’implantation de l’ovule fécondé.

A cela peut s’ajouter la difficulté à avoir des rapports sexuels.

Quelles sont les chances de grossesse avec de l'endométriose ?

Certaines études ont mis en évidence un abaissement moyen de la fertilité par cycle à 5-10% contre 25% pour les femmes ne souffrant pas d’endométriose. Cependant, il est important de rappeler que chaque patiente est unique et qu’il est impossible de définir avec précision les chances d’obtention d’une grossesse.

Quels tests de fertilité pour les femmes atteintes d'endométriose ?

Avant la mise en place d’un protocole d’aide médicale à la procréation (AMP) (anciennement appelé procréation médicalement assistée PMA), un bilan complet de la fertilité doit être réalisé afin de déterminer la réserve ovarienne. Une cartographie des lésions d'endométrioses peut aussi être recommandée afin de mieux évaluer le possible impact de la pathologie sur la fertilité et de définir le protocole d’AMP à mettre en place. Ce bilan peut être complété par un spermogramme du co-parent.

Endométriose, comment stimuler la fertilité ?

Afin de remédier à l’impact de l'endométriose sur la fertilité, il est possible de recourir à l’aide médicale à la procréation (AMP).

La stimulation ovarienne :

Il s’agit d’un traitement médicamenteux dont le protocole est défini par l’équipe soignante en fonction de la patiente, de son endométriose et de son environnement. L’objectif est d’augmenter les chances d’obtenir une grossesse spontanée.

L'insémination artificielle ou insémination intra-utérine (IIU) :

Il s’agit de l’injection de spermatozoïde directement dans la cavité utérine le jour de l'ovulation. Le protocole est précédé d’une stimulation ovarienne.

La Fécondation In Vitro (FIV) :

Des ovocytes sont prélevés par ponction après un traitement de stimulation ovarienne. Les ovocytes recueillis sont ensuite mis en contact avec les spermatozoïdes du partenaire ou du donneur afin de réaliser une fécondation en dehors du corps de la patiente. Les embryons obtenus sont ensuite transférés dans la cavité utérine.

https://www.invitra.fr/methodes-de-procreation-assistee/

Si le bilan de fertilité révèle une réserve ovarienne faible, il est possible de recourir à un don d’ovocyte et d’effectuer un protocole de FIV.

Endométriose, des opérations chirurgicales possibles ?

La chirurgie n’est pas une étape obligatoire dans la prise en charge ou dans le protocole d'aide médicale à la procréation. En France, la chirurgie n’est plus indiquée pour améliorer la fertilité.

Une opération chirurgicale par coelioscopie, c'est-à-dire par la réalisation de petites incisions dans l'abdomen permettant le passage d’une caméra et d’instruments chirurgicaux, peut permettre de confirmer le diagnostic. Certaines chirurgies conservatrices permettent aussi de retirer les adhérences dans un objectif de diminution de certains symptômes. L’indication de la chirurgie est discutée en équipe pluridisciplinaire et au cas par cas.

L'endométriose et la fertilité́, la maladie peut-elle rendre stérile ?

L'endométriose et la fertilité́, la maladie peut-elle rendre stérile ?

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Aidants
Les aidants familiaux, qui sont-ils ?
« Je suis un aidant, une aidante » : le diriez-vous spontanément ? Sans doute pas.

Votre présence est régulière

Être aidant, c’est accompagner régulièrement un proche en situation de dépendance en raison de son âge, d’un handicap ou d’une maladie. Ce rôle peut être tenu par un conjoint (57%), un enfant ou un ami. Nul besoin de cohabiter, c’est bien plus la fréquence de l’aide qui compte.

Votre aide est non professionnelle

Les aidants ne sont pas des professionnels. Ils ne sont pas rémunérés. Ils agissent au côté de professionnels du soin et de l’aide à domicile. Leurs tâches ? Celles devenues pénibles pour leur proche, comme les courses, les repas, les démarches administratives, les menus travaux, parfois la toilette… A cela s’ajoute un soutien moral essentiel au bien-être d’une personne en perte d’autonomie.

Le rôle d’aidant s’ajoute à votre quotidien

82% des aidants consacrent au moins 20% de leur temps à aider leur(s) proche(s). Pour 52% des aidants, cette aide s’ajoute à leur activité professionnelle. Leur défi ? Équilibrer vie professionnelle et familiale, loisirs et temps d’aide.

Être aidant tout en travaillant

Spontanément, vous ne vous voyez pas comme un aidant

« J’ai eu du mal à me dire aidante, témoigne Alice. C’est un mot technique, pas très chaleureux. Soulager ma mère est pour moi naturel. Mais avec sa maladie, nos rapports ont changé. Je l’aide à s’habiller, à faire sa toilette. Et ça, ce n’est pas si évident. »

Prendre conscience que l’on est aidant est indispensable. Ce rôle dépasse le simple lien affectif. Il faut s’outiller, rechercher des conseils, voire se former. On prend ainsi du recul pour mieux gérer son temps d’aide et ses propres émotions.

Vous n’êtes pas tout seul, bien au contraire !

Près d’un français sur 6 est un aidant. Et leur nombre devrait s’accroître : on comptait 1,2 millions de personnes dépendantes en 2013, elles seraient 2,3 millions en 2060.

C’est pourquoi des réseaux d’entraide sont apparus. Associations, groupes de paroles, guides… proposent du partage d’expériences et de savoir-faire. Le rôle des aidants est également mieux reconnu par la Loi, donnant droit à des congés spécifiques pour les salariés, à un droit au répit et à des formations.

Les aidants

57% sont des femmes
43% ont moins de 50 ans
52% ont une activité professionnelle
En 2030, un actif sur 4 sera aidant

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Handicap
Seniors
Les accueils familiaux
Quand vivre chez soi de manière autonome devient difficile, l’accueil familial est une bonne alternative. Cette solution s’adresse aux personnes handicapées et aux personnes âgées.

Un gain de vie sociale et de sécurité

Quand vivre chez soi de manière autonome devient difficile, l’accueil familial est une bonne alternative. Cette solution s’adresse aux personnes handicapées et aux personnes âgées. Vous résidez chez des particuliers et bénéficiez de services contre rémunération. Les accueillants partagent leurs espaces de vie communs et leur vie de famille. Ils sont disponibles en cas d’urgence.

Un cadre de vie et des services adaptés à la perte d’autonomie

Un ensemble de conditions doivent être réunies pour assurer un accueil familial de qualité. Vous disposez d’une chambre privée (9m² minimum ou 16m² pour les couples) adaptée à votre perte d’autonomie. Vous avez accès aux espaces communs sans risque de chute. L’accueillant prend en charge la restauration et l’entretien du linge et de la chambre. Un dispositif de demande de secours est accessible en cas de besoin.

Trouvez un accueil familial

  • Adressez-vous au département : la candidature doit être déposée auprès du service social de votre département qui proposera des accueils adaptés.
  • Pour bien choisir, visitez et essayez. Vous pouvez commencer par un accueil en journée pour une première impression.
  • Lisez bien le contrat d’accueil : il précise les conditions d’hébergement, les services disponibles et les tarifs. Le coût varie entre 1 500€ et 1 800€ par mois en moyenne. Vous disposez d’une période d’essai.
  • Demandez des aides complémentaires : les aides au logement et l’ASH sont mobilisables, ainsi que l’APA pour les seniors. Elles permettent de réduire le coût à 1000€ par mois en moyenne.
  • En cas de départ : pensez à vérifier les conditions de préavis qui sont généralement de 2 mois (courrier avec Accusé Réception)

Différents rythmes d’accueil

Les accueils familiaux sont accessibles à temps plein ou à temps partiel, pour des pauses en journée ou un accueil de nuit. Le séjour est permanent ou temporaire, par exemple au retour d’une hospitalisation ou en cas d’absence d’un proche aidant.

Bon à savoir

L’agrément et le contrôle des accueils familiaux est assuré par le Département. Le candidat accueillant est évalué sur sa motivation. Il rencontre un médecin et un psychologue. Un travailleur social visite le domicile : il étudie l’environnement familial et vérifie le respect des normes d’accueil. Les accueillants ne doivent pas justifier de diplôme mais ils bénéficient de formations tout au long de leur accompagnement.

A la suite d’un accident de la route, j’ai perdu ma mobilité et depuis je suis en fauteuil roulant. Je ne me voyais pas retourner vivre chez mes parents mais impossible de trouver un logement adapté près de mon travail. C’est la MDPH qui m’a proposé un accueil familial. J’ai rencontré Guillaume et sa famille, qui disposait d’une chambre adaptée. C’est juste ce qu’il me faut. J’ai mon espace à moi. Et si j’ai besoin d’un coup de main, Guillaume est là. Il est très pro aussi pour me remonter le moral !
Loïc, 25 ans

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Maladies
L’Education Thérapeutique (ETP) pour mieux vivre avec sa maladie
L’Education thérapeutique du patient (ETP) vise à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladie chronique avec des ateliers et des activités et un soutien psychosocial.

C’est quoi ?

L’Education thérapeutique du patient (ETP) vise à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladie chronique avec des ateliers et des activités et un soutien psychosocial.

Un programme personnalisé d’Education Thérapeutique est établi en concertation avec le patient. Il prend en compte : ses besoins, ses attentes et ses préférences, s’insère dans la stratégie thérapeutique et est ajusté tout au long de la prise en charge (HAS-Inpes, 2007).

Un programme d’ateliers et activités est constitué en moyenne de 6 séances qui sont réalisées entre 6 et 12 semaines.

Les programmes peuvent avoir plusieurs objectifs et l’acquisition de compétences

  • L’acquisition et le maintien par le patient de compétences d’autosoins. Parmi elles, l’acquisition de compétences dites de sécurité vise à sauvegarder la vie du patient. Cela passe par Mieux comprendre sa maladie, son traitement, savoir réaliser certains soins, …
  • La mobilisation ou l’acquisition de compétences d’adaptation aux situations générées par la maladie : Gérer ses émotions, savoir parler de sa maladie à son entourage, reprendre ses activités , vie affective et sexualité, …

Les ateliers et les activités se déroulent en séance individuelle et/ou collective et sont animés par des professionnels selon les objectifs visés : un patient formé à l’ETP (Education Thérapeutique), infirmière, psychologue, enseignant en activité physique adaptée, diététicien, kinésithérapeute, sophrologue, etc...

Qui peut en bénéficier ?

Les bénéficiaires du programme sont les patients, leur entourage, les parents d’enfants malades.

Qui peut me proposer l’Education Thérapeutique ?

L’Education Thérapeutique n’est pas soumise à prescription médicale. Elle est conseillée le plus souvent par l’équipe médicale : médecin et infirmière qui peuvent vous orienter.

Les établissements de santé développent leurs programmes d’ETP notamment pour garantir l’acquisition des compétences d’autosoins.

Quelle réglementation et quel financement ?

Les programmes d’Education Thérapeutiques sont soumis à l’autorisation des Agences Régionales de Santé (ARS) qui peuvent également contribuer aux financements des activités mises en place par différents acteurs : établissements de santé, des associations, etc…

Si vous êtes atteint d’une maladie chronique, le programme ne vous sera pas facturé.

Les professionnels qui réalisent l’Education Thérapeutique doivent avoir suivi une formation de 40 heures attestant l’acquisition de compétences obligatoires.

Certains professionnels peuvent dispenser des prestations dites d’éducation thérapeutique à titre individuel et vous le facturer mais cela n’est pas strictement de l’Education Thérapeutique.

Zoom sur la Fabrique de Santé qui propose des programmes d’Education Thérapeutique pluri-pathologiques

Où trouver un programme d’Education Thérapeutique ?

Prenez également contact avec l’établissement de santé qui vous suit et votre médecin

REGIONS SUD et OUEST :

REGION EST :

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Maladies
Le diabète de type 2 : où trouver de l’aide ?
Retrouvez ici une liste d'associations, de sites internet et d'applications numériques à votre disposition pour vous accompagner et vous aider en tant que patient ou aidant.

Voici une liste avec les liens pour vous éclairer sur les solutions existantes :

Les solutions numériques :

La transformation digitale révolutionne aussi le monde de la santé. De plus en plus de solutions numériques voient le jour pour simplifier le quotidien des malades chroniques. Informations sur sa pathologie, collecte des données, échange avec une communauté de patients : être connecté permet aux patients de simplifier leur quotidien.

Alors pour simplifier son suivi et adopter facilement les bons gestes, on s’appuie sur quels outils ? Nous avons sélectionné les outils que vous pouvez utiliser pour devenir acteur de votre prise en charge :

L’application Diabète Gourmand

“Tout commence par la nourriture que vous mettez dans votre corps”

Diabète Gourmand est une application à destination des personnes atteintes de diabète qui souhaitent mieux équilibrer leur alimentation. Cette application offre des fonctionnalités comme la possibilité de calculer l’apport nutritionnel de chaque repas (en termes de glucides, protéines, lipides et énergie calorique). Elle permet ainsi d’adapter ses proportions, contrôler son alimentation et évaluer les apports nutritionnels quotidiens.

Bonus : une centaine de recettes élaborées par une diététicienne et adaptées aux besoins nutritionnels des personnes diabétiques.

Télécharger l’application : Rendez-vous ici

Mydiabby

Mydiabby est une application qui vise à rendre le diabète moins contraignant en facilitant la connexion avec l’équipe soignante. Elle compile votre suivi de glycémie et de vos traitements, votre journal alimentaire ainsi que vos activités physiques pour obtenir une analyse de votre progression en un coup d'œil.

Une messagerie permet ensuite de transmettre facilement vos données à votre médecin.

Mydiabby décline aussi un large choix d’objets connectés pouvant vous être prescrits par vos soignants : lecteurs de glycémie, capteurs de glycémie en continu et pompes à insuline pour un suivi plus proche et personnalisé.

Pour en savoir plus : Cliquez-ici

Diabnext

L’application Diabnext est un véritable carnet d’autosurveillance vous permettant de collecter vos données et d’avoir un suivi de vos hypoglycémies et hyperglycémies. C’est un outil efficace pour transmettre le plus fidèlement possible les informations au sujet de votre santé à vos soignants et de pouvoir organiser une prise en charge optimale. Vous pouvez aussi échanger avec d'autres personnes atteintes de diabètes en rejoignant la communauté de Diabnext et en accédant au forum.

Pour en savoir plus : Rendez-vous ici

Covidiab

La plateforme diffuse un accompagnement personnalisé en ligne des diabétiques en pleine épidémie de covid 19. L’application est accessible sur smartphone, tablette et ordinateur sans installation pour rester connecté et informé lorsqu’on peut être considéré comme sujet à risque. Covidiab vous garantit de ne rater aucune actualité pouvant vous concerner et fournit la réponse à toutes vos questions.

Pour en savoir plus, voici ce lien.

L’éducation thérapeutique en ligne : diabète.fr

Une bonne compréhension de sa pathologie, des symptômes et de vos besoins permet d’adopter une hygiène de vie favorable à la stabilisation de la glycémie. Pour devenir incollable sur votre condition et devenir acteur de votre santé, la plateforme diabète.fr propose du contenu informatif et vous met en relation avec des associations de patients pour que vous ne vous sentiez plus jamais seul.

Pour en savoir plus : Cliquez-ici

L’application Barnabé a un diabète

L'application dédiée au diabète des tout petits (3 à 6 ans). Barnabé l’ourson est un compagnon digital qui rassure et informe à travers des histoires auxquelles l’enfant peut s’identifier. Le tracé d’humeur collecte les ressentis de votre enfant pour vous permettre d’échanger avec lui au sujet de son bien-être.

L’application Glucocompteur

Cette application permet de comptabiliser les glucides consommés en rentrant les aliments de vos repas pour vous aider à équilibrer vos apports. L'application est personnalisable afin de définir vos objectifs et vos besoins de façon plus précise et ajuster la composition de vos repas.

Ces outils permettent non seulement une gestion facilitée de son diabète au quotidien mais participent aussi à diminuer le risque de complications en améliorant la stabilité de la glycémie.

La santé connectée est prometteuse et tend à s’intégrer à notre quotidien.

Les associations de patient :

Il existe plusieurs associations françaises à l’échelle nationale et régionale. Ces associations déploient un réseau de soins et mettent en place des revues scientifiques pour les personnes atteintes de diabète.

Voici une liste non-exhaustive de certaines de ces associations :

Fédération Française des diabétiques :

“Une association de patients, au service des patients et dirigée par des patients”

La fédération française des diabétiques propose un accompagnement aux patients atteints de diabète, et a donc pour but : d’informer, défendre les patients, et soutenir la recherche médicale afin d’améliorer la qualité de vie de ces derniers. Elle représente également les patients auprès des autorités publiques.

Elle se compose d’un siège national et environ 90 délégations et associations locales, les objectifs de l’association sont centrés autour de :

  • Assurer l'accompagnement, l’information et la prévention aux personnes atteintes de diabète ou de personnes à risque.
  • Assurer la reconnaissance des droits individuels et collectifs des diabétiques et lutter contre la discrimination en sensibilisant l’opinion et les pouvoirs publics.
  • Appuyer la recherche médicale afin d'œuvrer potentiellement à un remède au diabète et des méthodes d’amélioration de la qualité des soins.

Pour en savoir plus sur la Fédération Française des diabétiques

Aide aux Jeunes Diabétiques :

L’Association d’aide aux jeunes diabétiques (AJD) est une association qui allie à la fois les soignants, patients et familles de patients. Elle intervient plus particulièrement dans l’éducation thérapeutique de jeunes diabétiques et leur assure ainsi, le respect de leur liberté et soutien leur intégration dans la société.

Pour en savoir plus sur l’association d’aide aux jeunes diabétiques

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Maladies
Le point sur le cancer du sein
Tout savoir sur le cancer du sein chez la femme mais également chez l'homme

Comment se développe le cancer du sein ?

Le cancer du sein est une masse, que l’on appelle communément une tumeur, formée par un dérèglement des cellules qui vont se développer de façon anarchique et incontrôlée dans le sein.

Le cancer peut rester local ou se disséminer dans le reste du corps en formant des métastases.

Différents stades de cancer existent qui seront définis selon la taille et l’infiltration de la tumeur, l’atteinte des ganglions et la présence ou non de métastases.

Les facteurs de risque du cancer du sein

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés :

  • L’âge : 80% des cancers du sein se développent après 50 ans
  • Le sexe féminin : 99% des cancers du sein surviennent chez les femmes
  • Les antécédents familiaux ou personnels : le risque augmente lorsqu’une femme dans son cercle familial du premier degré a eu un cancer du sein (fille, sœur, mère).
  • Une prédisposition génétique : Une altération des gènes BRCA1 ou BRCA2 a été identifiée dans certaines formes familiales rares. (5 à 10 % des cancers du sein)
  • Une hygiène de vie défavorable : la consommation régulière d’alcool, le surpoids ou l’obésité, le tabac, une alimentation déséquilibrée (faible en fruits, légumes et produits laitiers, riche en viandes rouges et transformées) et le manque d’activité physique augmentent le risque de cancer du sein.

Le repérage précoce des symptômes du cancer du sein

Le cancer du sein guérit dans 99% des cas s’il est détecté tôt.

Il est donc important de connaître les premiers symptômes et de savoir les repérer.

Les examens qui permettent de les détecter sont :

  • La mammographie : un dépistage tous les 2 ans et gratuit du cancer du sein est organisé pour les femmes entre 50 et 74 ans. Il s’agit d’une radiographie des deux seins. Un courrier d'invitation est envoyé aux femmes concernées avec un bon de prise en charge et une liste de radiologues agréés dans le département du domicile.
  • L’examen clinique annuel d’un médecin qui comprend la palpation de seins est conseillé une fois par an. Il pourra également détecter des symptômes généraux type : nausées, perte de poids inexpliqué, douleurs osseuses, fatigue.
  • L’auto-examen des seins : une observation et une autopalpation des seins permet de détecter précocement les symptômes d’un éventuel cancer du sein.

Le diagnostic

Devant toute suspicion d’un cancer du sein à l’examen clinique ou à la mammographie, une échographie des deux seins et des ganglions sera réalisée parfois complétée d'une IRM.

Si une masse est détectée ou observée, une biopsie, qui consiste en un prélèvement des cellules de la masse pour l’analyser en laboratoire, sera effectuée. Cela permettra d’identifier l’aspect cancéreux ou non de la tumeur et le type de cancer et ainsi de pouvoir proposer un traitement adapté.

Un bilan complémentaire pour notamment vérifier l’absence de métastases dans d'autres parties du corps peut être conseillé.

La prise en charge

Le traitement sera décidé et personnalisé à chaque patiente après concertation de plusieurs professionnels de santé : médecin gynécologues, chirurgien, oncologues, radiothérapeutes, médecin traitant…

Le principal traitement du cancer du sein est la chirurgie.

Elle peut se faire de deux manières : le retrait de la tumeur et des tissus environnants ou le retrait total du sein. Une reconstruction mammaire immédiate ou à distance est possible pour pallier les conséquences esthétiques.

Un traitement complémentaire peut compléter la chirurgie : radiothérapie, chimiothérapie, thérapie ciblée (traitement qui cible des molécules responsables du développement du cancer), traitement hormonal.  

D’autre part une prise en charge globale pluridisciplinaire sera mise en place avec différents professionnels de santé (kinésithérapeute, infirmier, psychologue, diététicien, assistant social…) permettant un accompagnement global et individualisé avec tous les soins et soutiens nécessaires.

Le cancer du sein chez l’homme

Il représente moins de 1% mais il est important de savoir qu’il peut exister.

Tout comme les femmes des facteurs de risque ont été identifiés : l’âge, les antécédents familiaux (tant homme que femme), une prédisposition génétique, une exposition aux rayonnements, une cirrhose du foie, la consommation d’alcool, l’obésité, antécédents de problèmes aux testicules (ex : ablation, testicules non descendues).

Les symptômes du cancer du sein chez l’homme sont sensiblement les mêmes que ceux des femmes.

Conclusion

Les progrès de dépistage et de traitement du cancer du sein ont été considérables ces dernières décennies. La recherche continue pour permettre aux personnes concernées par le cancer du sein de mieux vivre avec leur maladie et augmenter toujours plus le taux de guérison.

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Maladies
Témoignage de Krystel, 28 ans, atteinte du syndrome des ovaires polykystiques
Krystel, 28 ans, est une jeune femme atteinte du syndrome des ovaires polykystiques. En couple depuis 8 ans, elle nous raconte son combat pour devenir mère.

Krystel, 28 ans, est une jeune femme atteinte du syndrome des ovaires polykystiques. En couple depuis 8 ans, elle nous raconte son combat pour devenir mère.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Krystel, j’ai 28 ans, je suis en couple depuis 8 ans et je suis mariée depuis 5 ans. Je suis originaire de Suisse et je vis dans la région de la Haute-Savoie depuis maintenant 5 ans.

Comment et quand as-tu découvert que tu étais atteinte du SOPK ?

J’ai découvert mon SOPK, il y a maintenant 7 ans avec mon mari lorsque nous avons décidé de nous lancer dans le plus beau parcours de vie : fonder notre petite famille. Nous n'imaginions pas une seule seconde qu’un long parcours allait devoir commencer, bien entendu semé d’embûches...

Nous avons commencé les essais et puis au bout d’une année, toujours rien à l’horizon. J’ai pris la décision d’aller voir ma gynécologue. À partir de ce moment, une batterie d’examens débute : prise de sang, hystérosalpingographie, etc.

On comprend vite au vu du retour de la gynécologue que j’ai à minima 40 kystes visibles sur chacun de mes ovaires. La prise de sang a révélé que tous ces symptômes étaient le signe du syndrome des ovaires polykystiques.

J’ai donc vite compris pourquoi j’avais des cycles absents ou très longs.

Avais-tu connaissance de cette pathologie ?

Je connaissais le nom, mais je ne savais pas ce que cela pouvait avoir comme impact sur le corps, sur la vie en générale et ce que cela pouvait impliquer notamment sur la fertilité. Je savais juste que mes ovaires étaient bourrés de kystes, ce qui provoque de longs cycles ou une absence de cycle pendant des mois.

À ce moment, j’ignorais si cela allait me poser un souci pour la conception de notre enfant. Nous n’étions pas assez informés et ma gynécologue m’a juste dit : “Vous avez beaucoup de kystes sur les ovaires, mais rien de plus.” J'étais à 1000 lieues de m’imaginer que cela ne se passerait pas comme j’avais pu l’imaginer.

Comment le SOPK impact-il ta vie/ ton quotidien ?

Dans un premier temps, le SOPK a fortement impacté mes cycles. Pendant 3 ans, j’ai eu seulement 4 cycles, ce qui a été compliqué pour moi en tant que femme, mais surtout dans le but de fonder une famille. C’était compliqué de garder espoir.

Ensuite, il y a eu une grosse prise de poids, ce qui a été très dur à encaisser, puis plus on avançait et plus des symptômes commençaient à se présenter : hirsutisme, perte de cheveux, changement d’humeur, etc.

Ce syndrome chez moi est plutôt très exacerbé. C’est compliqué en tant que femme de se sentir belle avec des poils sur le menton, sur les joues sans compter le reste.

Quelles conséquences a eu le SOPK sur ton désir de grossesse et tes tentatives de grossesse ?

Les conséquences ont été plutôt lourdes, comme expliqué sur une question précédente, cela a été un long parcours semé d'embûches sur le plan émotionnel, psychique et aussi physique.

N’ayant pas connaissance de l’impact que pouvait avoir ce syndrome sur ma fertilité, je ne me suis pas trop posée de questions. Puis ma gynécologue (que j’ai pu revoir après la pose de ce diagnostic) m’a envoyé vers une consœur spécialiste de la fertilité : là ce syndrome a pris tout son sens. Je vous épargne le rendez-vous, mais dans l’ensemble elle n’allait rien faire pour moi car “trop grosse” donc j’ai vu mon rêve de devenir maman s’éloigner dans un autre monde, ça a été la descente aux enfers.

En sortant de ce rendez-vous, j’ai dit à mon mari : “on oublie et on va continuer à essayer naturellement, on va espérer que cela se mette en route naturellement.”

Et là les mois, les années passent... Mois après mois, ce sont des tests qui reviennent négatifs et par moment je me dis que je ne deviendrai jamais maman.

Puis la vie fait vraiment bien les choses. J’ai eu un accident et j'ai dû prendre du temps pour me soigner. Cet accident m'a permis d’avoir le temps de me renseigner sur les possibilités qui s’offraient à moi et à mon couple face à ce projet qui devenait un vrai combat depuis plus de 5 ans.

J’ai très vite mené des recherches sur le SOPK et la fertilité en France, puis j’ai découvert le parcours PMA et là j’ai décidé de me faire suivre en France par une gynécologue spécialisée. Tout était lancé et lors du premier rendez-vous, je me suis sentie entendue et soutenue dans ce projet qui nous tenait plus qu'à cœur. À ce moment-là, nous avons démarré notre parcours PMA : les premiers tests, les prises de sang pour moi, le spermogramme pour monsieur.

Nous avons appris qu’il portait une bactérie, donc nous avons dû prendre des antibiotiques tous les deux ainsi qu’un complément alimentaire. Nous étions partis pour trois mois de cure. Après les trois mois, nous pouvions démarrer notre première insémination (qui sera négative). Nous les avons enchaînées et la troisième fut celle qui nous offrira la plus belle des victoires : notre fils.

Ton médecin/gynécologue avait-il évoqué avec toi les impacts que pouvait avoir le SOPK sur une grossesse ?

Ma gynécologue en Suisse non, mis à part le fait que j’avais pleins de kystes sur les ovaires. Et les années ont passé et c’est moi qui suis allée à la recherche d’informations sur le syndrome, les impacts que ce soit hors grossesse et pendant la grossesse. Puis finalement, j’ai appris pleins de choses et j’ai décidé de parler de mon parcours, mon combat sur les réseaux et j’en ai encore appris davantage grâce à des témoignages et des échanges.

La gynécologue qui m’a suivie en PMA m’en a parlé très brièvement, car finalement avec toutes ses années de recherche d'informations j’en savais déjà énormément.

Peux-tu nous expliquer ton parcours de grossesse (naturel, AMP…) ?

Pour notre parcours et comme j’ai pu l’évoquer rapidement dans une question précédente, cette grossesse a été faite par insémination. C’est la 3ème qui a fonctionné donc finalement un parcours PMA plutôt rapide.

Lors de la première insémination nous avions pris rendez-vous à la demande de ma gynécologue au centre AMP pour envisager une FIV si les inséminations ne fonctionnaient pas et surtout anticiper le temps d’attente de plus de 9 mois.

À la fin de la deuxième IAC (insémination artificielle avec le sperme du conjoint), je reçois un appel du centre AMP me disant que nous pourrions fixer une date pour un premier rendez-vous. Je me suis sentie soulagée et un poids m’avait été retiré. Je savais que si les inséminations ne fonctionnaient pas, nous avions une suite programmée.

J’ai décidé de ne penser ni positif ni négatif pour cette troisième insémination. J’ai décidé de vérifier si cette insémination avait bien fonctionné. Comme par instinct, je fais mon test… Je me rappellerai toute ma vie de ce 14 juillet : j’ai vu la petite barre s’afficher sur ce fameux test qui jusqu’ici était tout le temps négatif. Après 6 ans de combat, de doute, de pleurs, de désespoir, nous avions enfin ce fameux test positif que nous attendions !

J’ai eu un début de grossesse très fatigant, très nauséeux. À partir du 4ème mois j’ai pu en profiter davantage. Quelques semaines plus tard, j’apprends que je dois être alitée pour aller le plus loin possible dans ma grossesse et ne pas perdre notre bébé. J’ai 17 semaines à tenir alitée, mais je ne prends pas conscience que cela va être un vrai cauchemar et que la grossesse que j’ai tant attendue et désirée n’allait pas être un vrai bonheur.

Mon premier ressenti a été de me dire que je pouvais perdre mon enfant et là j’ai réalisé que je ne gérais plus rien et qu’il fallait faire confiance à mon bébé. Les semaines sont passées et j’ai réussi à atteindre les 30 semaines d'aménorrhée : l’un des premiers gros caps que l’on s’était fixé.

Et 6 jours plus tard, le travail commence. Bébé veut déjà venir nous combler de bonheur mais il est beaucoup trop tôt… Ni une ni deux, direction les urgences obstétricales. Les choses se passent très rapidement, je me fais mettre une intraveineuse, on démarre la cure de corticoïdes pour la maturité pulmonaire et on arrête le travail. L’objectif étant de gagner 48h pour être sûr que le bébé ait une maturité suffisante au niveau de ses poumons. Ouf ! On réussit à tenir bon et ce n’était plus qu’une grosse frayeur. Je continue à braver les semaines et je réussi à sortir de l’alitement après 17 semaines qui ont été : peur, angoisse, tristesse et douleurs. Je l’ai fait pour le bien de mon bébé. À 38 semaines, ça y est : bébé veut vraiment pointer le bout de son nez. Taylone est né le 8 mars pour notre plus grand bonheur.

As-tu été bien orientée, entourée et informée durant ton parcours ?

Nous avons été plus qu’accompagnés et surtout très bien entourés durant la PMA et la grossesse.

Quelles sont les ressources et applications que tu as pu utiliser pendant ton parcours ?

Autant pendant mon parcours PMA que pour ma grossesse, j’ai beaucoup utilisé internet pour diverses ressources, mais surtout des témoignages et des informations grâce à mon partage sur les réseaux sociaux (via Instagram) et cela m'a beaucoup aidée. J’ai pu échanger et découvrir des personnes incroyables et en apprendre davantage.

Quel message aimerais-tu passer aux femmes qui traversent la même chose ?

Le message que je peux et que j’ai envie de faire passer : croyez en vous, vous êtes toutes incroyables des vraies warrior -guerrières-. C’est un des parcours les plus difficiles que ce soit émotionnellement, physiquement et psychiquement, mais c’est un parcours incroyable.

Accrochez-vous, n'écoutez personne, foncez et vous verrez qu’après la pluie vient toujours le beau temps ! Je sais que c’est difficile quand on n’y arrive pas, mais vous finirez par voir le positif.

Quand ? Je ne sais pas, mais croyez-y. Je vous souhaite vraiment ce bonheur du plus profond de mon cœur.

Quel message aimerais-tu passer aux partenaires de ces femmes ?

Soyez aussi fort que votre chérie, soyez une équipe dans ces difficultés. C’est certain, ce n'est absolument pas facile pour votre compagne, mais je sais que pour vous non plus. Accrochez-vous, ne formez qu’un et votre plus beau cadeau sera la réussite. Mais n'oubliez pas de partager vos ressentis avec votre compagne. Vous êtes aussi incroyable qu’elle dans ce parcours qui est souvent semé d'embûches.

Photo de krystel qui témoigne du syndrome des ovaires polykystiques et du parcours PMA

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Maladies
Le diabète de type 2 : On fait le point !
Pour mieux connaître et comprendre le diabète de type 2, faisons ensemble le point sur cette pathologie, son apparition, son diagnostic, sa prise en charge et son impact sur le quotidien.

Le diabète est une maladie chronique qui se définit par un excès de sucre dans le sang communément appelé l’hyperglycémie. Le diabète de type 2 (DT2) est la forme la plus fréquente.

En 2020, 5,3% de la population est traitée pour un diabète par médicament, ce qui représente plus de 3,5 millions de personnes. Ces chiffres ne représentent pas la réalité car on estime à 20 à 30% des diabétiques adultes qui ne seraient pas diagnostiqués.

Ce qui se passe dans le corps

Le Diabète de Type 2 est une forme de diabète qui concerne 92% des diabétiques. Elle apparaît de façon générale après 40 ans et est en forte progression. Le Diabète de Type 2 est lié à l’insuline, une hormone produite par le pancréas qui est chargée de maintenir un niveau correct de glycémie (taux de sucre dans le sang) en facilitant la pénétration du glucose dans les cellules (leur principal carburant).

Dans le cas du diabète de type 2, une diminution à la sensibilité des cellules de l’organisme à l’insuline s’installe empêchant leur captation du glucose et augmentant ainsi son taux dans le sang.

Le pancréas va dans un premier temps fabriquer de plus en plus d’insuline pour pallier ce phénomène.

Après plusieurs années, il ne peut plus tenir le rythme, et n’arrive plus à fabriquer assez d’insuline pour réguler le taux de sucre dans le sang. L’hyperglycémie devient constante et les complications peuvent apparaître.

Des facteurs de risque identifiés

Le diabète de type 2 est lié à l’évolution de nos modes de vie notamment à l’alimentation trop riche en graisses et en sucres et au manque d’activité physique.

Des facteurs de risque sont clairement identifiés :

  • Le surpoids
  • L’obésité abdominale : un périmètre abdominal supérieur ou égal à 94 cm pour les hommes et 80 cm pour les femmes
  • La sédentarité
  • L’hypertension artérielle
  • La consommation de tabac
  • Un taux de graisses trop élevé dans le sang (triglycérides, cholestérol)
  • L’avancée en âge
  • Le facteur génétique : l’un des parents proches (père, mère, frère ou sœur) est ou a été atteint par le diabète de type 2. Toutefois cette composante ne suffit pas, elle doit être associée à d’autres causes liées au mode de vie citée précédemment.

La plupart des facteurs favorisants du DT2 peuvent être évités par des actions de prévention comme une alimentation équilibrée et saine, un maintien du poids correct, une activité physique régulière, une réduction de stress, une vie sans tabac.

Des symptômes au diagnostic

Dans un premier temps, le DT2 est silencieux. Puis des symptômes apparaissent tels que la fatigue, une soif intense, des mictions fréquentes (aller uriner), une vision trouble, une perte de poids.

Le DT2 peut être découvert de façon inopinée à l’occasion d’une prise de sang ou devant des signes d’alerte. La glycémie normale se situe autour de 1 gramme par litre de sang à jeun.

Le diagnostic est souvent trop tardif, les dégâts liés à l’hyperglycémie ont déjà commencé.

Des mesures pour contrôler l’évolution de la maladie

La prise en charge du DT2 se résume à 3 mesures principales à mettre en place de façon graduée :

  1. Une amélioration de l’hygiène de vie : une perte de poids, une activité physique régulière (il est conseillé une activité physique de 30 min, 5 jours par semaine) et une alimentation équilibrée. Un accompagnement par des professionnels de santé peut être sollicité : diététicien(ne), professionnel de l’activité physique adaptée.
  2. Un traitement médicamenteux : des molécules seules ou associées aident à contrôler la glycémie.
  3. Un traitement par injection sous-cutanée d’insuline. Si malgré ces mesures précédentes et lorsque la capacité du pancréas s’est épuisée au fil des années, le recours à des injections d’insuline peut être nécessaire pour réguler la glycémie. Il existe une variété d’insulines à action lente ou rapide qui permet d’adapter ce traitement à toutes les situations.

Prévenir les complications

Pour prévenir les complications, il faut apprendre à gérer la maladie au quotidien :

  • Cela passe par une surveillance de sa glycémie et de l’efficacité des mesures mises en place. Des dispositifs d’auto-surveillance existent pour vous permettre, après un temps d’apprentissage, de suivre l’évolution de votre glycémie au quotidien en la mesurant vous-même. C’est un point primordial car l’adaptation du traitement en dépend. Cela évite également les situations d’hypoglycémie (taux de sucre trop faible dans le sang) ou d’hyperglycémie (taux de sucre trop élevé dans le sang) qui peuvent conduire à des malaises.
  • Dans l’autosurveillance, vous devez aussi observer et prendre soin de vos pieds. Les complications au niveau des pieds peuvent être liées à une mauvaise circulation sanguine dans les jambes et à une diminution de la sensibilité qui les rendent plus vulnérables aux petits traumatismes. La peau devient aussi plus fragile ce qui peut favoriser des plaies plus profondes (comme le mal perforant plantaire). Il est important d’inspecter ses pieds tous les jours, de veiller à une hygiène locale satisfaisante et de les faire examiner par un médecin au moins une fois par an.
  • Un suivi médical régulier permettra de détecter une neuropathie diabétique : l’hyperglycémie peut endommager les nerfs. Cela peut se manifester par des fourmillements, engourdissements, crampes, diminution de la sensibilité au toucher ou à la chaleur.

Le suivi doit se compléter :

  • D’un bilan ophtalmologique (fond d'œil) pour surveiller l’apparition d’une rétinopathie, d’un glaucome ou d’une cataracte qui peuvent entraîner des troubles de la vision voire une cécité.
  • De bilan sanguin et urinaire pour surveiller la fonction rénale à la recherche d’insuffisance rénale, mesurer le taux de cholestérol (risque cardio-vasculaire : AVC, infarctus du myocarde) et le taux d’hémoglobine glyquée (hémoglobine sur laquelle s'est fixée une molécule de glucose, mesure l'équilibre générale du diabète sur les derniers mois).
  • D’un bilan dentaire pour dépister des problèmes aux gencives.
  • D’un électrocardiogramme (ECG) pour vérifier le bon fonctionnement du cœur et dépister une complication cardiaque.

Le DT2 s’inscrit dans le dispositif des affections de longue durée (ALD) de l’assurance maladie qui prend en charge l’ensemble des soins et des traitements relatifs à la maladie et à ses complications. Les démarches s’effectuent avec votre médecin traitant.

Le service d’accompagnement SOPHIA

Le service gratuit SOPHIA de l’assurance maladie peut vous accompagner, sous certaines conditions, à comprendre la maladie, les traitements, la surveillance, prévenir les complications, adapter votre alimentation et pratiquer une activité physique adaptée.

Pour y accéder vous devez être pris en charge en affection longue durée (ALD) pour votre diabète ou pour une autre maladie, avoir plus de 18 ans, avoir au moins 3 prescriptions par an de médicaments contre le DT2 et avoir déclaré un médecin traitant.

Une équipe d'infirmiers-conseillers en santé à votre écoute au 0 809 400 040 (service gratuit + prix appel) du lundi au vendredi de 9 h à 19 h et le samedi de 9 h à 13 h.

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Maladies
Le dépistage, meilleur allié contre la maladie rénale
La maladie rénale n'a pas de symptômes spécifiques, ce qui retarde souvent le diagnostic. La seule méthode de diagnostic précoce efficace consiste à réaliser des tests de dépistage urinaires et sanguins.

L’importance du diagnostic précoce et le rôle du dépistage

La maladie rénale est une maladie dite silencieuse qui s’installe progressivement. En l’absence totale de mesures de protection, la dégradation jusqu’au stade terminal est inévitable, même si la vitesse d’évolution diffère d’une personne à l’autre.

Cependant, plus la maladie est prise en soins précocement, plus il est facile de ralentir et d’accompagner son évolution dans les meilleures conditions possibles. On pourra ainsi freiner l’évolution ou éviter à la personne d’arriver au stade terminal de la maladie et de recourir à la dialyse ou à la greffe.

En l’absence de symptômes aux premiers stades de la maladie, la seule méthode de diagnostic précoce efficace consiste à réaliser des tests de dépistage urinaires et sanguins. Deux marqueurs sont recherchés pour poser le diagnostic de maladie rénale :

  • L’albumine, on recherche le taux de cette protéine avec le test urinaire
  • La créatinine, on recherche le taux de cette protéine avec le test sanguin

Une augmentation, au-delà des valeurs normales, du taux de ces deux marqueurs indique un dysfonctionnement au niveau des reins.

A qui s’adresse le dépistage ?

Il n’y a pas de condition d’éligibilité stricte, toute personne qui en fait la demande à son médecin traitant peut se faire dépister. Cependant, le dépistage s’adresse en priorité aux personnes présentant un ou plusieurs des facteurs de risque suivants :

  • Avoir plus de 60 ans
  • Le diabète
  • L’hypertension artérielle
  • Une maladie cardiaque ou vasculaire
  • L’obésité
  • Des antécédents de maladie rénale dans la famille
  • Plusieurs épisodes de maladies qui touchent la vessie et/ou les reins (infection, calculs)
  • La prise prolongée de médicaments toxiques pour les reins (anticancéreux, anti-inflammatoires, IPP)

Pour ces personnes, le test de dépistage est à réaliser une fois par an.

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